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Obst bei Diabetes? Was wird empfohlen?

Femme diabétique préparant une salade de fruit

Les fruits font partie intégrante d’une alimentation saine et équilibrée [1,2,3]. Si vous vivez avec le diabète, vous pouvez manger n’importe quel type de fruits. Cependant, il peut être utile de prendre en compte leur teneur en glucides et leur effet sur les taux de glycémie [2,4,5]. 

Fruits : est-ce bon ou mauvais ?

Les fruits sont pauvres en calories et riches en vitamines (A, C, K), en fibres, en minéraux (magnésium, potassium) et en antioxydants (polyphénols et caroténoïdes) et contiennent de nombreux nutriments ayant un effet bénéfique sur la santé [1,3].

Selon plusieurs études cliniques, un régime à base de plantes permet de prévenir les cardiopathies et l’obésité, et de réduire les risques d’hypertension artérielle et de mauvais cholestérol [3].

Pour les diabétiques, manger des fruits frais à faible index glycémique (IG) permet d’optimiser la gestion de la glycémie, d’augmenter la sensibilité à l’insuline et de réduire le risque de complications médicales [2,3,6]. 

 

Quels fruits devrais-je manger et en quelles quantités ?

La composition de vos repas, et en particulier la quantité de fruits que votre médecin vous conseille de manger chaque jour, variera en fonction de votre type de diabète et de votre profil médical [2]. Cependant, la plupart des recommandations de santé publique préconisent deux portions de fruits par jour [7]

Qu’est-ce qui est considéré comme une portion de fruits ?

Pour l’Agence des normes alimentaires (Food Standards Agency, FSA), une portion de fruits pèse 80 grammes. Cela équivaut à une poignée de raisins, de cerises ou de baies rouges, une pomme, une banane, une poire, une orange ou tout autre fruit de taille similaire. Un verre de 150 ml de jus de fruits compte comme une portion, mais il est recommandé de ne boire qu’un verre par jour [1]. 

Lors du choix d’un fruit particulier, il est judicieux de considérer son indice glycémique (IG), une valeur qui reflète la capacité d’un aliment à augmenter la glycémie [2,4]. Des études ont montré que les fruits à faible IG peuvent aider à gérer le diabète en n’élevant pas indûment la glycémie après un repas [2,3,5].


Si vous avez un diabète de type 1 ou un diabète de type 2 traité par insuline, il est conseillé d’ajuster vos doses d’insuline en fonction de la quantité et du type de sucres contenus dans les fruits que vous choisissez pour vos repas [2].

 

Jus de fruits

Comparativement aux fruits entiers (frais, congelés ou séchés), le jus de fruits est généralement plus riche en sucre et plus pauvre en fibres et peut augmenter rapidement la glycémie [1,3,5]. Aussi, si vous essayez de perdre du poids ou de maintenir un poids sain, n’oubliez pas que les fruits entiers sont plus nourrissants que leur jus [1,6].

 

Quels fruits ont un faible IG ?

Les fruits ayant les IG les plus faibles sont :

  • pommes ;
  • poires ;
  • oranges ;
  • pêches ;
  • abricots ;
  • prunes ;
  • cerises ;
  • fruits rouges (mûres, myrtilles, framboises, fraises) [2,4,8].

Les études cliniques suggèrent que les fruits secs tels que les dattes, les figues, les pruneaux et les raisins secs, bien qu’ils aient une concentration en sucre plus élevée, ont une teneur élevée en fibres et un IG faible à modérée pouvant limiter leur effet sur la glycémie [3,9].

 

Quels fruits ont un IG élevé ?

Alors que la plupart des fruits ont un faible IG (55 ou moins) [8], il y a des fruits avec un IG élevé qui sont plus susceptibles d’augmenter votre glycémie. Par exemple, les fruits tropicaux :

  • ananas ;
  • mangue ;
  • papaye ;
  • kiwi ;
  • pastèque ;
  • banane [2,4].

Les fruits sont non seulement incroyablement bénéfiques pour votre santé, comme dessert, en-cas, en salade ou mélangés avec des produits laitiers ou des céréales, mais ils sont également un délicieux complément à chaque repas.

Quellen

  1. Slavin JL, Lloyd B. Health benefits of fruits and vegetables. Adv Nutr. 2012;3(4):506-516. Published 2012 Jul 1. doi:10.3945/an.112.002154
  2. Canadian Diabetes Association Clinical Practice Guidelines Expert Committee. Nutrition Therapy. P.D. Dworatzek et al. / Can J Diabetes 37 (2013) S45eS55
  3. Mark L Dreher. Whole Fruits and Fruit Fiber Emerging Health Effects. Nutrients. 2018 Nov 28;10(12):1833. doi: 10.3390/nu10121833.
  4. M T Guevarra, L N Panlasigui. Blood glucose responses of diabetes mellitus type II patients to some local fruits. Asia Pac J Clin Nutr. 2000 Dec;9(4):303-8. doi: 10.1046/j.1440-6047.2000.00159.x.
  5. D J A Jenkins, K Srichaikul, C W C Kendall, J L Sievenpiper, S Abdulnour, A Mirrahimi, C Meneses, S Nishi, X He, S Lee, Y T So, A Esfahani, S Mitchell, T L Parker, E Vidgen, R G Josse, L A Leiter. The relation of low glycaemic index fruit consumption to glycaemic control and risk factors for coronary heart disease in type 2 diabetes. Diabetologia. 2011 Feb;54(2):271-9. doi: 10.1007/s00125-010-1927-1. Epub 2010 Oct 27.
  6. McMacken M, Shah S. A plant-based diet for the prevention and treatment of type 2 diabetes. J Geriatr Cardiol. 2017;14(5):342-354. doi:10.11909/j.issn.1671-5411.2017.05.009
  7. Forouhi N.G et al. Dietary and nutritionnal approaches for prevention and mangement of type 2 diabetes. BMJ 2018;361:k2234, 13 juin 2018. doi: 10.1136/bmj.k2234
  8. 8. Fiona S Atkinson, Kaye Foster-Powell, Jennie C Brand-Miller. International tables of glycemic index and glycemic load values: 2008. Diabetes Care. 2008 Dec;31(12):2281-3. doi: 10.2337/dc08-1239. Epub 2008 Oct 3.
  9. Effie Viguiliouk, Alexandra L Jenkins , Sonia Blanco Mejia, John L Sievenpiper, Cyril W C Kendall. Effect of dried fruit on postprandial glycemia: a randomized acute-feeding trial. Nutr Diabetes. 2018 Dec 11;8(1):59. doi: 10.1038/s41387-018-0066-5.
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Diabetes-Müdigkeit? Was Sie tun können.

Un des principaux symptômes présents chez les diabétiques est la fatigue excessive [1,2,3,4,5,6], une sensation qu’environ la moitié des personnes atteintes de diabète déclarent avoir déjà ressentie [1,2,4].

On veillera néanmoins à bien différencier la fatigue aiguë de la fatigue chronique afin d’identifier les causes propres à chacune et ainsi savoir comment les combattre [2,5].
 

Pourquoi le diabète fatigue-t-il ?

Qu’on parle de fatigue ou de somnolence, de manque d'énergie ou d'épuisement, de nombreux diabétiques de type 1 et de type 2 se sentent souvent éreintés [1,2,3,4,5,6].


Avec le diabète peuvent en effet apparaître une dégradation du sommeil, une prise de poids et parfois un syndrome dépressif particulièrement pesant. 
Les nombreux réveils en pleine nuit provoqués par les hypoglycémies nocturnes, les fréquentes envies d’uriner, de boire et de manger peuvent en être en partie responsables [2,3,4,5,6]. 


Par ailleurs, au cours d’une journée, la glycémie (le taux de sucre dans le sang) d’un individu atteint de diabète fluctue. Avec ces variations quotidiennes peuvent survenir des phases d’hyper- ou d’hypoglycémie, sources de symptômes variés [2,3,4,5]. On parle alors d’épisodes de fatigue dite « aiguë » [2,3,4]..

Dès lors que l’épuisement s’installe dans le temps de façon soutenue plus de 6 mois, on parle plutôt de fatigue chronique [2,3]. Cette asthénie persistante est corrélée à la dégradation de certaines fonctions en lien avec le diabète [2,3,4]..
 

Existe-t-il un traitement contre la fatigue liée au diabète ?

Ces situations propices au développement de la fatigue peuvent tout à fait être corrigées!


Afin de combattre votre fatigue, il vous appartiendra tout d’abord de surveiller régulièrement votre glycémie [2,3,4,5].  En reprenant le contrôle de votre diabète et en recouvrant un bon équilibre glycémique, vous lutterez efficacement contre votre manque d’énergie [2,3,4,5]. 


C’est aussi en adoptant des mesures hygiéno-diététiques saines que vous combattrez votre fatigue [2,3,4,5].  En pratique, il s’agit de mettre en place un mode de vie au quotidien qui conjugue :

  • le maintien de votre poids de forme ;
  • la pratique d’exercice physique régulière ;
  • la diminution de situations de stress [3,4,5].
     

Quellen

  1. Maahs DM, West NA, Lawrence JM, Mayer-Davis EJ. Epidemiology of type 1 diabetes. Endocrinol Metab Clin North Am. 2010 Sep;39(3):481-97.
  2. Goedendorp MM, et al. Chronic fatigue in type 1 diabetes: highly prevalent but not explained by hyperglycemia or glucose variability. Diabetes Care. 2014.
  3. Kalra S, Sahay R. Diabetes Fatigue Syndrome. Diabetes Ther. 2018 Aug;9(4):1421-1429.
  4. Griggs S, Morris NS. Fatigue Among Adults With Type 1 Diabetes Mellitus and Implications for Self-Management: An Integrative Review. Diabetes Educ. 2018 Aug;44(4):325-339.
  5. Fritschi C, Quinn L. Fatigue in patients with diabetes: a review. J Psychosom Res. 2010 Jul;69(1):33-41.
  6. Jensen Ø, Bernklev T, Gibbs C, Moe RB, Hofsø D, Jelsness-Jørgensen LP. Fatigue in type 1 diabetes, prevalence, predictors and comparison with the background population. Diabetes Res Clin Pract. 2018 Sep;143:71-78.
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Kann ich stillen, wenn ich Diabetes habe?

Birth

L’allaitement de bébé est possible pour les femmes diabétiques, et ce quel que soit le type de diabète (type 1, type 2 ou gestationnel).

Les mères sous insulinothérapie devront simplement veiller à ajuster correctement les doses d’insuline à s’injecter pour que les premières montées de lait soient présentes dès la naissance, et ainsi pouvoir donner le sein en toute sécurité.

 

L’alimentation au lait maternel est recommandée par les professionnels de santé 

L’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) préconise de nourrir un nouveau-né exclusivement au lait maternel pendant ses six premiers mois. De nombreuses études montrent également qu’une alimentation au lait maternel comporte des bénéfices santé tant pour la maman que pour l’enfant.

En cas de diabète, la composition du lait reste la même qu’une mère non diabétique avec une teneur en lactose - le sucre principal du lait maternel - identique. Aussi, l’insuline, quelle que soit sa provenance, demeure normalement présente dans le lait maternel.

 

Donner le sein : un atout santé fortement encouragé 

L’allaitement est bénéfique pour la santé, quel que soit le type de diabète de la maman:

  • il permet aux mères atteintes d’un diabète de type 1 de diminuer leurs besoins en insuline;
  • il protège la mère et son bébé d'une éventuelle progression vers le diabète de type 2, si un diabète gestationnel a été développé au cours de sa grossesse;
  • il permet d’augmenter la tolérance au glucose, et donc d’améliorer la santé des mères atteintes d’un diabète de type 2.

Quellen

  1. [No authors listed]. Insulin. Drugs and Lactation Database (LactMed) [Internet]. Bethesda (MD): National Library of Medicine (US); 2020 Jul 20.
  2. Much D, Beyerlein A, Roßbauer M, Hummel S, Ziegler AG. Beneficial effects of breastfeeding in women with gestational diabetes mellitus. Mol Metab. 2014 Jan 21;3(3):284-92.
  3. Wallenborn JT, Perera RA, Masho SW. Breastfeeding after Gestational Diabetes: Does Perceived Benefits Mediate the Relationship? J Pregnancy. 2017;2017:9581796.
  4. Achong N, Duncan EL, McIntyre HD, Callaway L. The physiological and glycaemic changes in breastfeeding women with type 1 diabetes mellitus. Diabetes Res Clin Pract. 2018 Jan;135:93-101.
  5. Linden K, Berg M, Adolfsson A, Sparud-Lundin C. Well-being, diabetes management and breastfeeding in mothers with type 1 diabetes - An explorative analysis. Sex Reprod Healthc. 2018 Mar;15:77-82.
  6. Feldman AZ, Brown FM. Management of Type 1 Diabetes in Pregnancy. Curr Diab Rep. 2016 Aug;16(8):76.
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Diabetes Typ 1 Therapie: Was ist möglich?

À l’échelle mondiale, plusieurs millions de personnes souffrent du diabète de type 1: un diabète insulinodépendant est caractérisé par une déficience de sécrétion de l’insuline par le pancréas [1,2,3]. 

Le rôle de l’insuline est de favoriser l’absorption du glucose (sucre) au sein des cellules. Quand le glucose n'est pas pris en charge par les cellules de l'organisme, il se retrouve en excès dans le sang et provoque une hyperglycémie [1,2,3].


Le traitement par insuline, principal traitement du diabète de type 1 se diversifie dans ses modes d'administration, avec des équipements médicaux modernes qui facilitent la vie quotidienne des patients. [1,3,4]. 

Combien de personnes sont traitées par insulinothérapie ?

On estime à environ 6 millions le nombre de personnes dans le monde traitées par insulinothérapie [4]. 


De nouveaux traitements sont également en cours d’étude ou de développement. Les défis à relever sont multiples [1,2,3,4,5,6,7,8,9,10,11]:

  • retarder l’évolution du diabète de type 1
  • court-circuiter les mécanismes immunitaires à l’origine de la maladie
  • prévenir la survenue de complications en mettant au point des techniques de surveillance de glycémie
  • créer des systèmes d'administration d'insuline qui imitent l'activité normale du pancréas 

 

Traitement du diabète de type 1 par insulinothérapie

Stylo à insuline

Le stylo à insuline, introduit au début des années 80, a révolutionné le traitement du diabète de type 1.  [3,8]. Peu encombrant, pratique, discret et précis, il s’est vite imposé comme une excellente alternative à la seringue et au flacon [3,4,8].

Le stylo à insuline est constitué d’une cartouche d’insuline positionnée dans un stylo avec, à l'extrémité, une fine aiguille à usage unique [3,8].
 
Il en existe deux types: 

  • rechargeable, utilisé en remplaçant la cartouche d’insuline;
  • jetable, pré-rempli et doit être jeté après avoir été vidé de son contenu [3,8].

Désormais, le stylo à insuline est le traitement du diabète le plus utilisé dans le monde. Il est préféré par les médecins et les patients pour deux raisons : sa facilité d'utilisation et sa sécurité sur la dose administrée. De plus, l'injection en sous-cutanée de l’insuline offre un meilleur contrôle glycémique qu'une injection dans les couches plus profondes du derme [1].
Toutefois, les incidents médicaux (hypoglycémie, ecchymose ou saignement) dus à une mauvaise utilisation peuvent survenir chez ceux qui se servent du stylo à insuline comme traitement du diabète de type 1. Il est donc important que les patients ayant adopté ce dispositif d’insulinothérapie soient formés techniquement à son utilisation et suivis régulièrement par des professionnels de santé [1,4].

 

Pompe à insuline

L'objectif de la pompe à insuline est de fournir des doses régulières d'insuline, rapide ou ultra-rapide. Un débit basal en continu est délivré tout au long de la journée en fonction des besoins, tandis qu'une dose supplémentaire peut être administrée en cas d’hyperglycémie [3,8].


La pompe à insuline est un appareil programmable équipé d’un dispositif de perfusion déconnectable. Elle peut être paramétrée pour s’adapter aux spécificités et besoins de chaque utilisateur. Il est par exemple possible de régler les conditions d’administration de l’insuline en fonction de l’heure ou des circonstances (activité sportive, types de diabète, etc [3,8].
 

Quand a été inventée la première pompe à insuline ?

La première tentative de pompe à insuline portative remonte au début des années 60. Encombrante et peu pratique, celle-ci n’a jamais été commercialisée, et 30 ans supplémentaires seront nécessaires pour que de premières pompes à insuline compactes, pratiques et fiables soient mises sur le marché [3,8].

Aujourd’hui, la pompe à insuline fait partie des traitements du diabète de type 1 les plus utilisés. Son usage améliore la qualité de vie des personnes diabétiques, en favorisant un contrôle optimisé de la glycémie et en limitant les crises d’hypoglycémie [3].

 

Nouveaux traitements

Pancréas artificiel

Comme l'autogestion du diabète de type 1 demeure difficile et contraignante, le besoin de mettre au point des appareils d'insulinothérapie en circuit fermé s'est considérablement accentué.


Les premières études cliniques montrant la fiabilité d'un tel dispositif datent de 2010 [10]. Il faudra cependant attendre 2017 pour que le premier appareil, “abusivement” appelé pancréas artificiel, soit approuvé grâce à un essai clinique non randomisé [5].


Il ne s'agit pas d'un organe à greffer à proprement dit, mais d'une technologie sophistiquée réunissant un dispositif de mesure en continue du glucose interstitiel (MCG), une pompe à insuline externe et une appareil avec une fonction de commande (parfois un smartphone) [10].
 

Comment fonctionne le “pancréas artificiel” ?

Grâce à des algorithmes mathématiques, l'appareil de commande ajuste automatiquement et en continu, la dose d'insuline délivrée en sous-cutané par la pompe en fonction de la glycémie. La plupart des pancréas artificiels adoptent une approche hybride dans laquelle le patient doit déclencher manuellement des bolus d'insuline avant la prise d'un repas [10].

Les résultats obtenus sont plus qu’encourageants. En effet, des études cliniques ont montré que le pancréas artificiel augmente de 10 % la proportion de temps passé dans la plage optimale de glycémie, réduit le temps passé en hypoglycémie de moitié, et améliore l'HbA1c (hémoglobine glyquée) de 0,3 % [5].


À l’avenir, et au vu de son efficacité, le pancréas artificiel pourrait bien s’imposer comme une référence en tant que traitement du diabète de type 1 [5]. Grâce à lui, la qualité de vie des personnes diabétiques serait grandement améliorée, un meilleur contrôle de leur glycémie leur apportant non seulement un réconfort, mais aussi de diminuer leur anxiété, une amélioration du sommeil et davantage de flexibilité au niveau de leurs habitudes alimentaires [10].

 

Greffe de pancréas, d’îlots de Langerhans ou de cellules souches

Deux stratégies thérapeutiques existent pour remplacer les cellules beta du pancréas des personnes atteintes de diabète de type 1:

  • la greffe d'îlot de Langerhans contenant les cellules bêta-pancréatiques productrices d'insuline [2]
  • ou la transplantation d'un pancréas provenant d'un donneur [6].

Cependant, ces deux thérapies sont limitées compte tenu, d'une part, du faible nombre de donneurs de greffons et d'autre part, des contraintes liées au traitement immunosuppresseur. En effet, pour éviter le rejet de greffon, le patient doit prendre des médicaments qui entraînent souvent un nombre important d'effets indésirables [6].

Pour contourner ces obstacles, des chercheurs internationaux ont eu l’idée d’utiliser les cellules souches pluripotentes du patient à partir desquelles il est possible de créer, en illimité, des cellules productrices d'insuline [6].  


Au cours de la dernière décennie, des progrès remarquables ont été réalisés sur la génération de cellules bêta-pancréatiques fonctionnelles à partir de cellules souches humaines. Toutefois, le système immunitaire du patient s'attaque à ces cellules pancréatiques greffées [6].     


Afin d’éviter que ce rejet ne compromette les chances de réussite de ce traitement du diabète de type 1, les laboratoires travaillent actuellement sur de nombreuses solutions faisant appel aux technologies d'encapsulation, aux approches de modulation immunitaire ou aux techniques d'édition de gènes [6].
 

 

Pilule d'insuline

Afin d’épargner aux diabétiques de type 1 les désagréables piqûres d'insuline tout en leur facilitant l'adhésion au traitement, plusieurs équipes internationales de chercheurs travaillent, depuis plusieurs décennies, sur le développement d'une pilule à base d'insuline [7].


Ce traitement en est pour l’instant au stade d’essai clinique. Son défi de délivrer de l’insuline par voie orale est d'autant plus compliqué à relever que l’insuline est, d'une part, sensible à l'acidité gastrique et d'autre part, mal absorbée au niveau de l'intestin. Elle doit donc être encapsulée dans un revêtement protecteur résistant à l’acide [7,9].


Récemment, des travaux expérimentaux ont ainsi été réalisés sur une gélule contenant de l'insuline baignant dans un liquide ionique et recouverte de molécules résistantes à l'acide. Après des résultats positifs, les chercheurs doivent désormais réaliser des essais précliniques montrant la non-toxicité de la pilule sur le long terme [7].


D'autres chercheurs ont développé une capsule capable d'injecter de l'insuline dans la paroi stomacale grâce à une micro aiguille, tout en évitant la perforation [9]. 


Aujourd'hui, d’autres formulations de pilule d’insuline sont en essais cliniques. Il s’agit de déterminer la posologie optimale et la tolérance de l'organisme face à ces nouveaux traitements par voie orale qui, s’ils se révèlent concluants, pourraient faciliter la vie des diabétiques de type 1 [7]

 

Traitement par immunothérapie : vers un vaccin contre le diabète ?

Le diabète de type 1 est une maladie auto-immune [2,11] qui entraîne la destruction progressive des cellules bêta productrice d'insuline [2].


L'idée qui sous-tend le développement d'un vaccin anti diabète est d’empêcher le système immunitaire d'attaquer les cellules pancréatiques restantes afin que la production d’insuline continue [2].


Au cours des dix dernières années, près de 70 études cliniques ont testé l'efficacité de différentes immunothérapies capables de freiner la réaction auto-immune spécifique au diabète de type 1 [11].   


L'une des voies les plus prometteuses vers le développement d’un vaccin contre le diabète est l'utilisation d'anticorps monoclonaux anti-CD3 [2]. Cet anticorps réduit la perte fonctionnelle des cellules bêta-pancréatiques, même sept ans après le début du diagnostic de diabète de type 1 [11].   


Récemment, une étude clinique a montré que l'administration d’anticorps anti-CD3, chez des membres de la famille de patients atteints de diabète de type 1 et à haut risque de développer la maladie, permettait de ralentir sa progression de deux ans en moyenne [2]. Un vaccin contre le diabète pourrait-il donc un jour devenir réalité?

Quellen

  1. Tosun B, Cinar FI, Topcu Z, Masatoglu B, Ozen N, Bagcivan G, et al. Do patients with diabetes use the insulin pen properly? Afri Health Sci. 2019; 19(1). 1628-1637.
  2. Herold KV et al. An Anti-CD3 Antibody, Teplizumab, in Relatives at Risk for Type 1 Diabetes. N Engl J Med 2019;381:603-13.
  3. Klemen Dovc, Tadej Battelino. Evolution of Diabetes Technology. Endocrinol Metab Clin North Am. 2020 Mar;49(1):1-18. doi: 10.1016/j.ecl.2019.10.009. Epub 2019 Dec 4.
  4. Teresa H Truong, Trang T Nguyen, Becky L Armor, Jamie R Farley. Errors in the Administration Technique of Insulin Pen Devices: A Result of Insufficient Education. Diabetes Ther. 2017 Apr;8(2):221-226. doi: 10.1007/s13300-017-0242-y. Epub 2017 Mar 4.
  5. Benhamou PY et al. Closed-loop insulin delivery in adults with type 1 diabetes in real-life conditions: a 12-week multicentre, open-label randomised controlled crossover trial. The Lancet Digital Health Volume 1, Issue 1, May 2019, Pages e17-e25.
  6. Sneddon JB et al. Stem Cell Therapies for Treating Diabetes:Progress and Remaining Challenges. Cell Stem Cell22, June 1, 2018.
  7. Banerjee A. et al. Ionic liquids for oral insulin delivery. PNAS July 10, 2018 115 (28) 7296-7301.
  8. Andrew Fry. Insulin delivery device technology 2012: where are we after 90 years? J Diabetes Sci Technol. 2012 Jul 1;6(4):947-53. doi: 10.1177/193229681200600428.
  9. Abramson A et al. An ingestible self-orienting system for oral delivery of macromolecules. Science 363, 611–615 (2019) 8 February 2019.
  10. Boughton C. et Hovorka R. Advances in artificial pancreas systems. Science Translational Medicine, 20 Mar 2019: Vol. 11, Issue 484, eaaw4949.
  11. M.A Atkinson et al. The challenge of modulating β-cell autoimmunity in type 1 diabetes. Lancet Diabetes Endocrinol. janvier 2019.

Was ist Diabetes Typ 2?

Le diabète de type 2, ou diabète non insulinodépendant, est le diabète mellitus le plus répandu : 90 à 95 % de toutes les personnes diabétiques en sont atteintes [1,2,3,4].


Ce trouble du métabolisme se caractérise  par une diminution des effets de l’insuline sur les cellules du corps, appelé  insulinorésistance, et par une production d’insuline insuffisante par le pancréas. 


L’insuline étant chargée de réguler la glycémie (taux de sucre dans le sang), l’organisme entre alors en hyperglycémie, car le taux de sucre dans le sang devient trop élevé. Ces anomalies se déclenchent le plus souvent chez des personnes prédisposées ayant des antécédents de diabète de type 2 et ayant un mode de vie déséquilibré, avec fréquemment un problème de surpoids ou d’obésité [1,3,5,6,7,8].

 

Symptômes

Avant de se manifester, le diabète de type 2 évolue longtemps et discrètement, sans aucun symptôme apparent. C’est pourquoi de nombreuses personnes concernées découvrent leur diabète de type 2 lors d’une consultation médicale motivée par d’autres soucis de santé. 


Ainsi, même une personne qui ne ressent aucun symptôme de diabète de type 2 peut être concernée par la maladie  [3,4,6]. 


Le diabète peut se révéler aussi par des symptômes classiques d'hyperglycémie tels que :

  • fatigue ;
  • soif excessive ;
  • perte de poids ;
  • envie fréquente d’uriner ;
  • difficulté à cicatriser ;
  • hyperglycémie détectée lors d’un bilan sanguin [2,3,8].
     

 

Causes

Fréquent en cas de surpoids et d'obésité, le diabète de type 2 est défini par un excès de sucre dans le sang, qui survient après que les cellules soient devenues insensibles à l’insuline. On parle alors d’insulinorésistance [1,2,5,6,8].


Pour compenser cet excès de glucose, les cellules β pancréatiques, spécialisées dans la sécrétion d’insuline, vont alors tenter de stabiliser la glycémie en surproduisant l’insuline [1,2,5,6,8].


Le diabète de type 2 est diagnostiqué lorsque le pancréas n'est plus en mesure d'augmenter la sécrétion d'insuline pour compenser la résistance à l'insuline [1,2,5,8].
 

 

Facteurs de risque

De multiples facteurs génétiques et environnementaux augmentent le risque de développer un diabète de type 2 [1,3,4,6,7].

 

  • La prédisposition génétique est un facteur de risque reconnu du diabète de type 2, avec un risque d'au moins 40 % en cas de parents diabétiques [3,6].
  • Le manque d’activité physique et une alimentation pauvre en fibres et riche en sucre et en matières grasses peuvent entraîner un défaut de production de l’insuline et de son action [1,3,4,6,7]. 
  • Surpoids et obésité [3,7].

D’autres facteurs de risque liés au mode de vie ont été décrits:

  • le tabagisme;
  • un mauvais sommeil;
  • un stress intense et récurrent;
  • une consommation excessive d’alcool [3,6,7]. 
     

 

Traitements

diabète de type 2 définition

L’adoption d’une bonne hygiène de vie est le traitement initial dans la prise en charge du diabète de type 2, mais aussi la meilleure façon de retarder voire de prévenir son apparition. Une alimentation équilibrée et une activité physique régulière permettent de réguler la glycémie et, en cas de surpoids ou d’obésité, de favoriser la perte de poids [3,4,5,6].


Il arrive qu’une bonne hygiène de vie ne soit pas suffisante. Dans ce cas, un traitement médicamenteux à base d’anti-diabétiques oraux est nécessaire. Si besoin, une supplémentation en insuline pourra également être proposée comme traitement du diabète de type 2 en cas d’échec ou d’inefficacité des antidiabétiques oraux [3,5,7].


En cas d’obésité, la chirurgie bariatrique est un traitement qui peut s’avérer bénéfique pour réduire la surcharge pondérale et le diabète de type 2 [9].

Quellen

  1. Markku Laakso. Biomarkers for type 2 diabetes. Mol Metab. 2019 Sep; 27(Suppl): S139–S146.
  2. Petersmann A, Müller-Wieland D, Müller UA, Landgraf R, Nauck M, Freckmann G, Heinemann L, Schleicher E. Definition, Classification and Diagnosis of Diabetes Mellitus. Exp Clin Endocrinol Diabetes. 2019 Dec;127(S 01):S1-S7.
  3. Yanling Wu, Yanping Ding, Yoshimasa Tanaka, and Wen Zhang. Risk Factors Contributing to Type 2 Diabetes and Recent Advances in the Treatment and Prevention. Int J Med Sci. 2014; 11(11): 1185–1200.
  4. Samantha Roberts, Eleanor Barry, Dawn Craig, Mara Airoldi, Gwyn Bevan, Trisha Greenhalgh. Preventing type 2 diabetes: systematic review of studies of cost-effectiveness of lifestyle programmes and metformin, with and without screening, for pre-diabetes. BMJ Open. 2017; 7(11): e017184.
  5. Andreas F. H. Pfeiffer, Harald H. Klein. The Treatment of Type 2 Diabetes. Dtsch Arztebl Int. 2014 Jan; 111(5): 69–82.
  6. Fangying Xie, Juliana CN Chan, Ronald CW Ma, Precision medicine in diabetes prevention, classification and management, J Diabetes Investig. 2018 Sep; 9(5): 998–1015.
  7. Hubert Kolb, Stephan Martin. Environmental/lifestyle factors in the pathogenesis and prevention of type 2 diabetes. BMC Med. 2017; 15: 131.
  8. Raquel Vieira, Selma B Souto, Elena Sánchez-López, Ana López Machado, Patricia Severino, Sajan Jose, Antonello Santini, Amelia M Silva, Ana Fortuna, Maria Luisa García, Eliana B Souto. Sugar-Lowering Drugs for Type 2 Diabetes Mellitus and Metabolic Syndrome-Strategies for In Vivo Administration: Part-II. J Clin Med. 2019 Aug 28;8(9):1332.
  9. Ankit Shah, Blandine Laferrère. Diabetes after Bariatric Surgery. Can J Diabetes. 2017 August ; 41(4): 401–406.

Typ-1-Diabetes: Diagnose

Le plus souvent diagnostiqué durant l’enfance et l’adolescence, le diabète de type 1, est aussi appelé diabète insulino-dépendant.


Heureusement, si le diabète de type 1 est bien équilibré ou bien contrôlé, la personne concernée vivra en bonne santé à condition de suivre un traitement basé sur l’injection d’insuline, et de veiller au contrôle de sa glycémie [1,2].


Une grande vigilance est ainsi nécessaire afin de reconnaître le plus tôt possible les signes propres au diabète insulino-dépendant [4]. Si des symptômes se manifestent, il est important de consulter votre médecin afin d’effectuer des tests de dépistage pour confirmer le diagnostic [2,5].

 

Tests de dépistage du diabète de type 1

Votre enfant ou vous-même présentez les symptômes suivants: un appétit démesuré, des urines plus importantes et une soif excessive [1,2,4,5]?


Après une consultation chez votre médecin, une analyse de sang peut vous être prescrite. Destiné à évaluer votre glycémie (taux de sucre dans le sang), ce prélèvement sanguin peut s’effectuer à n’importe quel moment de la journée, sans nécessité d’être à jeun [4,5].

Que se passe-t-il si ma glycémie est élevée mais que je n'ai pas de symptômes ?

Il arrive également que vous ne présentiez aucun des symptômes décrits ci-dessus, mais que votre glycémie soit anormalement élevée lors de la première prise de sang. Une deuxième mesure de votre taux de sucre sera alors nécessaire pour poser un diagnostic fiable [5].

En cas de test de dépistage effectué à jeun, et en présence des symptômes décrits ci-dessus, le diabète est diagnostiqué si votre taux de glucose dans le sang dépasse 7.0 mmol/L. Si vous réalisez cette prise de sang sans être à jeun, c’est une valeur supérieure à 11.1 mmol/l qui est retenue pour poser le diagnostic du diabète [5].


Un autre test permet un dépistage du diabète de type 1 : celui de la concentration d’hémoglobine glyquée (HbA1c), un marqueur dans votre sang qui indique les niveaux moyens de sucre au cours des 2 ou 3 derniers mois. La concentration d’hémoglobine doit être supérieure à 6,5% (48 mmol/mol) pour qu’un diagnostic positif puisse être posé [5].


Ces tests de dépistage sont simples et facilement accessibles. Sur demande de votre médecin, il est nécessaire de les réaliser, surtout si des symptômes se présentent chez votre enfant [1,2,4,5].


Dans le cas où le diabète de type 1 est diagnostiqué avec certitude, ces tests permettront par la suite de proposer un traitement adapté, et ainsi de prévenir des complications [2,3].
 

Quellen

  1. [No authors listed]. What You Should Know About Type 1 Diabetes. Am Fam Physician. 2018 Aug 1;98(3):Online. PMID: 30215907
  2. Mark A Atkinson, George S Eisenbarth, Aaron W Michels. Type 1 diabetes. Lancet. 2014 Jan 4;383(9911):69-82. doi: 10.1016/S0140-6736(13)60591-7. Epub 2013 Jul 26.
  3. Wei Li, Edgar Huang, Sujuan Gao. Type 1 Diabetes Mellitus and Cognitive Impairments: A SystematicReview. J Alzheimers Dis. 2017;57(1):29-36. doi: 10.3233/JAD-161250.
  4. Maryam Khandan, Batool Tirgar, Farokh Abazari, Mohammad Ali Cheraghi. Mothers' Experiences of Maze Path of Type 1 Diabetes Diagnosis in Children. Ethiop J Health Sci. 2018 Sep;28(5):635-644. doi: 10.4314/ejhs.v28i5.15.
  5. Linda A DiMeglio, Carmella Evans-Molina, Richard A Oram. Type 1 diabetes. Lancet . 2018 Jun 16;391(10138):2449-2462. doi: 10.1016/S0140-6736(18)31320-5.

Was ist Diabetes Typ-1?

Docteur et son patient

Le diabète de type 1 touche des millions de personnes sans distinction d’âge ni de genre à travers le monde [1,2,3]..

Cette maladie, caractérisée par une carence en insuline, résulte du développement d’auto-anticorps par le système immunitaire. Ces derniers vont venir détruire partiellement ou entièrement les cellules bêta du pancréas [1,2,3,4,5,6,7]. 

Or, les cellules bêta-pancréatiques sont chargées de sécréter l’insuline, une hormone essentielle à la régulation de la glycémie [3,7]. Leur destruction cause une diminution de la production d’insuline qui elle-même entraîne une accumulation du sucre dans le sang, pouvant mener à un risque accru d’hyperglycémie et à d’autres complications (maladie cardiaque, cécité, insuffisance rénale...) [2, 3,7].

C’est la raison pour laquelle les diabétiques de type 1 sont également qualifiés d’insulino-dépendants : les injections d’insuline sont indispensables pour maintenir un taux de glucose stable , l’organisme n’étant plus en mesure de la produire en quantité suffisante  3,4,7].
 

 

Symptômes

Le diabète de type 1 se manifeste généralement via deux symptômes:

  • une fréquente envie d’uriner;
  • une sensation de soif excessive. 


Chez les enfants, la maladie entraîne aussi communément une perte de poids significative, tandis que chez les adultes, elle se traduit souvent par une perte de poids avec un appétit le plus souvent conservé [7,8].

 

Est-il possible de prévenir l'apparition du diabète de type 1 ?

En dépit de nombreuses études, on ne sait pas prévenir l’apparition d’un diabète chez des patients à risque. En effet, dans sa phase de développement, la maladie ne présente aucun symptôme. La durée de cette période asymptomatique tend à considérablement varier, s’étalant sur plusieurs mois ou plusieurs années d’un individu à un autre [5,7.8].

 

Causes

Pour comprendre le développement de la maladie, il est nécessaire de prendre en compte un ensemble combiné de facteurs [1,2,3]. 


Si certains individus possèdent des prédispositions génétiques, les causes du diabète de type 1 demeurent multiples, et les facteurs non-génétiques sont encore méconnus.


Le poids de l’hérédité dans le diabète de type 1 n’est pas clairement défini. Seul 13% des malades possèdent au moins un parent diabétique de type 1. Bien que le risque de transmission augmente si les deux parents sont atteints, cette statistique suggère que des influences environnementales participent également au déclenchement de la maladie [7].


Les études menées ces dernières années cherchent ainsi à mettre en évidence certains modes de vies, habitudes alimentaires et autres facteurs environnementaux, périnatals ou pré-natals, comme potentielles causes d’un diabète de type 1 [1,2,3].


Un certain nombre d'études ont été menées pour étudier les effets d'un large éventail de facteurs, notamment: 

  • L’âge de la mère au moment de la grossesse 
  • Le recours à une césarienne
  • Un régime pauvre en fibres alimentaires et riche en gluten
  • Une déficience en oméga-3 ou en vitamine D
  • L’exposition aux infections virales
  • La pollution
  • L’allaitement et la consommation de lait de vache [3].

Toutefois, les résultats obtenus ne semblent pas assez probants pour affirmer avec certitude qu’ils représentent de potentielles causes de diabète de type 1, et des études supplémentaires sont nécessaires afin de déterminer leur véritable implication [1,2,7].

Mains supportant son ami

 

Diagnostic

Votre enfant ou vous-même présentez des symptômes du diabète de type 1 ? Dans ce cas, un contrôle de glycémie grâce à une prise de sang pourra se présenter comme un premier diagnostic fiable [8].


À jeun, un taux de sucre dans le sang supérieur à 126 mg/dL est un signe révélant la présence de diabète [8].


Un autre paramètre peut également être posé : celui de la concentration d’hémoglobine glyquée (HbA1c). Dans le cas où cette mesure est supérieure à 6,5% ou 48 mmols/mole, la personne diagnostiquée présente des risques augmentés de diabète [8].
 

 

Traitements

Le contrôle de la glycémie reste la clé dans le traitement du diabète de type 1 [1,4].


Les progrès technologiques récents facilitent la vie des diabétiques de type 1, notamment en leur permettant de limiter les risques d’une hypoglycémie sévère [1]. 

Parmi les derniers appareils mis à leur disposition, on trouve les systèmes de mesure de la glycémie en continu (MGC): ils veillent à contrôler le taux de sucre dans le sang en continu [6,8]. Les pompes à insuline, quant à elles, viennent administrer de manière régulière l’insuline manquante par voie sous-cutanée [1,6].
 

Quellen

  1. David M Maahs , Nancy A West, Jean M Lawrence, Elizabeth J Mayer-Davis. Epidemiology of type 1 diabetes. Endocrinol Metab Clin North Am. 2010 Sep;39(3):481-97.doi: 10.1016/j.ecl.2010.05.011.
  2. Jill M Norris , Randi K Johnson , Lars C Stene..Type 1 diabetes-early life origins and changing epidemiology. Lancet Diabetes Endocrinol. 2020 March ; 8(3): 226–238. doi:10.1016/S2213-8587(19)30412-7.
  3. Jeffrey A Bluestone, Kevan Herold, George Eisenbarth. Genetics, pathogenesis and clinical interventions in type 1 diabetes . Nature 2010 Apr 29;464(7293):1293-300. doi: 10.1038/nature08933.
  4. Wei Li, Edgar Huang, Sujuan Gao. Type 1 Diabetes Mellitus and Cognitive Impairments: A Systematic Review. J Alzheimers Dis 2017;57(1):29-36. doi: 10.3233/JAD-161250.
  5. Anette-G Ziegler, Ezio Bonifacio, Alvin C Powers, John A Todd, Leonard C Harrison, Mark A Atkinson. Type 1 Diabetes Prevention: A Goal Dependent on Accepting a Diagnosis of an Asymptomatic Disease. Diabetes 2016 Nov;65(11):3233-3239. doi: 10.2337/db16-0687.
  6. F S Wong, T I Tree..Historical and new insights into pathogenesis of type 1 diabetes. Clin Exp Immunol. 2019 Dec;198(3):292-293. doi: 10.1111/cei.13396.
  7. Simon E Regnell, Åke Lernmark. Early prediction of autoimmune (type 1) diabetes. Diabetologia. 2017 Aug;60(8):1370-1381. doi: 10.1007/s00125-017-4308-1. Epub 2017 May 26.
  8. Linda A DiMeglio, Carmella Evans-Molina, Richard A Oram Lancet. Type 1 diabetes. 2018 Jun 16;391(10138):2449-2462. doi: 10.1016/S0140-6736(18)31320-5.
  9. Jessica S Pierce, Chelsea Kozikowski, Joyce M Lee, Tim Wysocki. Type 1 diabetes in very young children: a model of parent and child influences on management and outcomes Pediatr Diabetes. 2017 Feb;18(1):17-25. doi: 10.1111/pedi.12351. Epub 2015 Dec 29.
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