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Activité physique et diabète de type 2 : bouger pour vivre mieux

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Intégrer la pratique d’une activité physique dans votre routine quotidienne peut faire toute la différence si vous vivez avec un diabète de type 2. Le traitement se concentre généralement sur le régime alimentaire et la prise de médicaments, mais l’activité physique peut également constituer un allié essentiel souvent sous-estimé. La pratique d’une activité physique régulière améliore non seulement la sensibilité à l’insuline et le contrôle de la glycémie, mais elle contribue également à votre bien-être physique et émotionnel.
Il existe différents types d’exercices, chacun ayant une fonction différente. En les découvrant et en apprenant à les intégrer et à les équilibrer en toute sécurité, vous pourrez conserver un mode de vie actif et sain et éviter les complications.

1. Activité aérobique : activation du cœur et régulation du glucose

La marche, la natation, la danse, le vélo et la course à pied sont des activités aérobiques qui font travailler le cœur et les poumons. Ce type d’exercice améliore notamment la capacité de l’organisme à utiliser l’insuline et à réduire le taux de glucose¹.

La pratique régulière d’exercices aérobiques permet également de contrôler le poids, de réduire la tension artérielle et de renforcer le système cardiovasculaire. Ces facteurs sont particulièrement importants pour les personnes vivant avec un diabète de type 2, qui présentent un risque plus élevé de maladie cardiaque².
Il est généralement recommandé de pratiquer chaque semaine au moins 150 minutes d’activité aérobique modérée, telle que la marche rapide, ou 75 minutes si l’activité est plus intense³. Idéalement, le temps devrait être réparti sur plusieurs jours afin d’éviter de longues périodes d’inactivité.

Avant de faire de l’exercice, vérifiez votre glycémie et suivez les recommandations de votre équipe de soins du diabète concernant les seuils d’hypo- ou d’hyperglycémie. Ajustez l’apport alimentaire ou reportez votre séance.

2. Musculation : renforcer sa musculature, gagner en maîtrise

Soulever des poids, faire des squats, utiliser des bandes de résistance ou travailler avec son propre poids de corps ne sont pas des exercices réservés aux athlètes. La musculation est également un facteur clé dans la gestion du diabète de type 2.

Le renforcement musculaire favorise le stockage du glucose dans les muscles eux-mêmes, améliore la sensibilité à l’insuline et accélère le métabolisme, ce qui contribue à maintenir des niveaux de glucose plus stables⁴. Il prévient également la perte de masse musculaire, fréquente avec l’âge ou en cas d’inactivité, et renforce les os et les articulations.

Au moins deux séances hebdomadaires de musculation sont recommandées, faisant travailler tous les principaux groupes musculaires (bras, jambes, dos, abdomen). Il n’est pas nécessaire de passer des heures dans une salle de sport : une séance bien structurée de 30 ou 40 minutes suffit pour commencer.

Outre le contrôle de la glycémie, chez certaines personnes, la pratique régulière de la musculation peut réduire le besoin de médicaments ou d’insuline.

3. Assouplissement : travailler sa souplesse pour prévenir les blessures
Souvent nég

ligés, les assouplissements sont pourtant un élément essentiel de tout programme sportif. Des exercices doux tels que le Pilates, le stretching et le yoga peuvent contribuer à assouplir les articulations, à réduire les raideurs musculaires et à prévenir les blessures⁵.

La souplesse n’a pas d’effet direct sur le glucose, mais elle permet d’effectuer d’autres types d’exercices de manière plus sûre et plus confortable. Les assouplissements peuvent également soulager les douleurs et l’inconfort associés aux troubles physiques courants dont souffrent souvent les personnes vivant avec un diabète, tels que la neuropathie périphérique et les douleurs articulaires.

De brèves séances d’étirements plusieurs fois par semaine sont recommandées, de préférence après avoir marché ou fait de la musculation. L’important est de ne pas se fatiguer, mais de bouger doucement et en pleine conscience.

4. Exercices d’équilibre : prévenir les chutes, gagner en confiance

Les personnes vivant avec un diabète de type 2, en particulier les personnes âgées et les personnes souffrant de neuropathie, peuvent constater que leur sens de l’équilibre est affecté. Des activités telles que le tai-chi, la marche en ligne droite et la station debout sur une jambe peuvent contribuer à améliorer la coordination et la posture, ainsi qu’à réduire le risque de chutes⁴.

Outre les bienfaits physiques, l’entraînement à l’équilibre augmente la sécurité et l’autonomie dans les activités quotidiennes. Monter les escaliers, marcher dans la rue et se lever d’une chaise sont des tâches plus simples lorsque l’on a un bon équilibre.

Tout comme les assouplissements, l’entraînement à l’équilibre peut se faire en quelques minutes à la maison. Avec seulement deux séances d’entraînement à l’équilibre par semaine, vous commencerez bientôt à remarquer une différence.

Une combinaison qui fonctionne

La combinaison d’une activité aérobique et d’exercices de musculation, d’assouplissement et d’équilibre présente de nombreux avantages pour les personnes vivant avec un diabète de type 2. Non seulement il peut contribuer à réduire les niveaux de glucose, mais il améliorera également votre qualité de vie, en réduisant les complications et en renforçant votre corps et votre esprit.

La routine hebdomadaire ci-dessous en est un bon exemple :

  • Marcher 30 minutes par jour, cinq fois par semaine.
  • Deux séances de renforcement musculaire.
  • Exercices d’assouplissement en douceur après chaque promenade.
  • Une séance de tai-chi ou d’entraînement à l’équilibre deux fois par semaine.

 
Alors que la plupart des types d’exercice contribuent à diminuer le taux de glucose, les activités anaérobies ou de haute intensité peuvent augmenter temporairement le taux de glucose en raison des réactions hormonales. Ce phénomène est normal et doit être pris en compte lors de l’interprétation des mesures de glycémie après la pratique d’une activité physique.

Écoutez votre corps et faites preuve de prudence

Il est important de surveiller votre glycémie avant, pendant et après la pratique d’une activité physique. Pour ce faire, vous pouvez utiliser des moniteurs de glucose continus ou flash, car ils peuvent contribuer à ce processus et aider à éviter l’hypoglycémie. Tenez un registre et ayez à portée de main une source d’hydrates de carbone à action rapide (jus de fruits ou comprimés de glucose)⁵.

Une activité physique bien planifiée peut être un allié de poids. Non seulement elle aide à contrôler le diabète, mais elle améliore l’humeur, augmente l’énergie et renforce l’estime de soi. L’exercice physique est une façon de prendre soin de son corps et de profiter de la vie avec plus de liberté et de santé.

Sources

  1. World Health Organization (WHO). (2023). Diabetes https://www.who.int/news-room/fact-sheets/detail/diabetes
  2. Centers for Disease Control and Prevention (CDC). (2022). Type 2 diabetes. https://www.cdc.gov/diabetes/about/about-type-2-diabetes.html
  3. Pan American Health Organization (PAHO). (2022, November 11). The number of people with diabetes in the Americas has more than tripled in three decades, PAHO report says. https://www.paho.org/en/news/11-11-2022-number-people-diabetes-americas-has-more-tripled-three-decades-paho-report-says
  4. National Institute of Diabetes and Digestive and Kidney Diseases (NIDDK). (2023). What is diabetes?
  5. MedlinePlus. (2023). Diabetes. U.S. National Library of Medicine. https://medlineplus.gov/diabetes.html
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Le quotidien des enfants vivant avec un diabète

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L’annonce du diagnostic de diabète infantile peut bouleverser la routine familiale. Lorsque l’enfant est diagnostiqué, c’est le début d’un périple au cours duquel des bases essentielles telles que le traitement médical, l’apprentissage continu et le soutien émotionnel sont posées. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, la prise en charge quotidienne du diabète de l’enfant ne se résume pas à l’administration d’un traitement à l’insuline. Cela implique d’assurer un suivi minutieux, d’éduquer l’enfant et son entourage, d’adopter une alimentation équilibrée, de faire preuve de vigilance lors de la pratique d’activités sportives et surtout d’offrir à l’enfant une vie épanouissante et saine.

1. Traitement : le point de départ

Pour la grande majorité des enfants vivant avec un diabète, le traitement consiste en l’administration quotidienne d’insuline¹. Ce traitement peut prendre la forme d’injections tout au long de la journée, ou la pose d’une pompe, qui fournit un apport continu et ajustable en insuline. La méthode choisie dépend de l’âge de l’enfant, de son mode de vie et des recommandations du personnel soignant.
Ce traitement doit être souple et s’adapter aux évolutions de l’organisme de l’enfant : croissance, appétit, rythme scolaire et activité physique. Une communication constante et fluide avec l’endocrinologue pédiatre et des contrôles réguliers sont donc essentiels. Un traitement parfaitement adapté permet non seulement de mieux gérer la glycémie, mais aussi de prévenir les complications à long terme¹.

2. Suivi de la glycémie : quand l’information est une force

Le contrôle du taux de glucose dans le sang plusieurs fois par jour est l’une des tâches les plus importantes de la gestion du diabète au quotidien. La glycémie peut être contrôlée soit en mesurant le glucose à partir d’une goutte de sang prélevée au bout du doigt, soit à l’aide d’appareils de mesure du glucose en continu (MGC), qui évaluent le taux de glucose dans le liquide interstitiel.
Grâce aux progrès technologiques, de nombreux enfants utilisent aujourd’hui des appareils de MGC qui fournissent des relevés en temps quasi réel et des alertes de tendance qui permettent d’anticiper les risques d’hypo- ou d’hyperglycémie (taux de glucose excessivement bas ou élevé)². Cette technologie permet d’agir rapidement et de prendre des décisions plus judicieuses en matière de nutrition et d’administration d’insuline.

En l’absence de MGC, les contrôles réalisés à l’aide d’un glucomètre restent très efficaces. L’idéal est de mesurer la glycémie avant et après chaque repas, avant la pratique d’une activité physique et au coucher. Ces informations permettent non seulement de maintenir la glycémie dans des fourchettes cibles, mais aussi d’offrir à l’enfant les moyens d’interpréter les signaux envoyés par son propre corps².

Dans ce domaine, un facteur clé est l’élaboration d’un plan de gestion médicale du diabète (ou DMMP) en collaboration avec une équipe de professionnels de santé, dans lequel sont définis les objectifs glycémiques, les directives de mesure, le régime alimentaire, l’administration d’insuline et les protocoles d’urgence. Il est conseillé d’informer l’école, le personnel soignant et les membres de la famille proche de ce plan afin de garantir un environnement sûr à tout moment².

3. Régime : une routine équilibrée, mais pas restrictive

On croit souvent, à tort, que le diabète implique un régime strict et monotone, alors qu’en réalité, en faisant preuve d’un peu d’organisation, un enfant peut suivre un régime varié et déguster de délicieux repas. À ce titre, le plus important est de contrôler l’apport en glucides, car ils ont un effet direct sur le taux de glucose.
La clé est d’apprendre à déchiffrer les étiquettes, à identifier les portions adéquates, à choisir des aliments à faible indice glycémique et à compter précisément les glucides, puisque cela permet de doser correctement l’insuline et de maintenir des niveaux de glucose stables. Les céréales complètes, les fruits entiers, les légumineuses, les légumes et les graisses saines sont de véritables alliés pour réguler la glycémie. En revanche, il est préférable d’éviter les sucres simples, les aliments ultra-transformés et les boissons sucrées. 

Une prise de repas à heure fixe permet également de prévenir les déséquilibres. L’idéal est de prendre cinq repas par jour : trois repas principaux et deux en-cas sains. Ces habitudes ne sont pas uniquement bénéfiques pour l’enfant, elles peuvent être adoptées par toute la famille afin de créer un environnement plus sain et plus solidaire.

4. Activité physique : faire de l’exercice, surveiller son taux de sucre

La pratique d’une activité physique régulière constitue un autre élément clé du traitement. Elle améliore la sensibilité à l’insuline, renforce le système cardiovasculaire, facilite le contrôle du poids et a des répercussions positives sur le bien-être émotionnel³. Cependant, chez les enfants vivant avec un diabète, celle-ci doit être soigneusement planifiée.

Il est important de mesurer la glycémie de l’enfant avant qu’il ne fasse de l’exercice. En général, bien que ce seuil puisse varier en fonction des plans de traitement individuels, si le taux est inférieur à 100 mg/dL, il est recommandé de consommer une boisson contenant des hydrates de carbone. Il est également nécessaire de contrôler la glycémie une fois l’activité terminée, car l’hypoglycémie peut survenir même plusieurs heures après un effort physique³.

En fonction du type, de la durée et de l’intensité de l’activité pratiquée, il peut être nécessaire d’adapter la dose d’insuline ou l’apport alimentaire avant et après l’exercice. Avoir des glucides à portée de main, tels que des jus de fruits, des comprimés de glucose ou des biscuits, est une précaution indispensable. Il est également vivement recommandé d’informer les professeurs d’éducation physique et les entraîneurs du diabète de l’enfant et des mesures à prendre en cas d’hypoglycémie³.

5. Éducation et soutien émotionnel : les bases de l’autonomie

L’un des aspects les plus importants de la prise en charge du diabète chez l’enfant est son éducation progressive et celle de son entourage. Cela permet ainsi à l’enfant de participer à la prise en charge de sa propre santé, de prendre des décisions éclairées et d’acquérir progressivement de l’autonomie⁴.

Dès son plus jeune âge, il peut apprendre à reconnaître les symptômes de l’hypoglycémie, à identifier les aliments qui entraînent une augmentation ou une diminution du taux de glucose et à comprendre pourquoi il doit s’injecter de l’insuline. En grandissant, l’enfant peut ensuite apprendre à mesurer sa glycémie, à ajuster ses doses sous la supervision d’un adulte et, finalement, à gérer son propre traitement avec une indépendance quasi totale⁴.

Il convient également de prêter attention à la question des émotions. Le diabète peut être source de frustration, d’anxiété et d’isolement, en particulier pendant l’adolescence. C’est pourquoi un accompagnement par des psychologues, des groupes de soutien et les réseaux sociaux spécifiquement destinés aux jeunes vivant avec un diabète peut faire toute la différence. Les membres de la famille, les amis et le personnel enseignant peuvent également apporter leur aide en faisant preuve de compréhension et d’empathie⁴.

La gestion du diabète de l’enfant au quotidien va bien au-delà des contrôles médicaux. Elle exige une implication de tous les instants, un apprentissage constant et un solide réseau de soutien. Lorsque les outils adéquats sont fournis - traitement personnalisé, surveillance efficace, éducation nutritionnelle, activité physique planifiée et soutien émotionnel - un enfant vivant avec un diabète peut tout à fait mener une vie épanouie, sûre et heureuse.

Le défi ne se limite pas à contrôler la glycémie, il consiste aussi à instaurer les bases d’un véritable climat de confiance, à encourager la prise d’indépendance et à offrir à l’enfant la sécurité nécessaire pour qu’il puisse grandir sans être limité par son diabète.

Sources

  1. World Health Organization. Diabetes https://www.who.int/news-room/fact-sheets/detail/diabetes
  2. Centers for Disease Control and Prevention. Diabetes. https://www.cdc.gov/diabetes/
  3. American Diabetes Association. Diabetes. https://diabetes.org/
  4. National Library of Medicine. Diabetes. MedlinePlus. https://medlineplus.gov/diabetes.html
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L’importance de la santé mentale pour les personnes vivant avec un diabète

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Vivre avec le diabète n’affecte pas seulement le bien-être physique. Gérer son diabète ne se limite pas à contrôler son taux de glucose ou à suivre un régime. Le diabète implique également d’apprendre à gérer les situations du quotidien. Vivre avec un diabète exige à la fois force de caractère, compréhension et soutien.

Car jongler entre mesure, planification ou ajustement, peut également avoir son propre coût émotionnel en termes d’anxiété, de peur, d’épuisement et de frustration. Et si vous ne reconnaissez pas ces sentiments et n’en tenez pas compte, vous risquez de rendre votre prise en charge beaucoup plus difficile.

Les personnes vivant avec un diabète ont souvent l’impression qu’elles doivent toujours paraître fortes et capables aux yeux de leur entourage, ce qui peut les amener à cacher leurs émotions et à accumuler des tensions émotionnelles.

L’épuisement des personnes vivant avec un diabète

À un moment ou à un autre de leur vie, nombreuses sont les personnes vivant avec un diabète à souffrir de ce que l’on appelle l’épuisement lié au diabète (diabetes burnout). Il se manifeste sous la forme d’une sorte d’épuisement profond que l’on peut ressentir face à la pression constante des exigences du quotidien et à la routine que constituent les soins personnels. Ce n’est pas parce que vous êtes paresseux ou que vous manquez de volonté; c’est le résultat inévitable de ce qu’il faut faire, jour après jour1.

Cette usure émotionnelle peut se présenter sous la forme d’une perte de motivation, d’une tristesse, d’un sentiment d’échec... Il se peut même que vous souhaitiez « faire une pause » dans la gestion de votre taux de glucose. Mais il arrive que les personnes vivant avec un diabète ne parlent pas de leur ressenti avec leur médecin, alors qu’il est très important pour leur santé physique et mentale de s’y confronter.

L’épuisement lié au diabète peut également affecter vos relations personnelles et engendrer des malentendus avec votre famille et vos amis, qui ne prennent pas la pleine mesure des efforts constants qu’implique la prise en charge quotidienne du diabète.

Elle peut également avoir un impact sur votre travail ou vos résultats scolaires en raison de difficultés de concentration ou d’un manque d'énergie.

Stress et glucose : une corrélation directe

Lorsque vous traversez des phases de stress ou d’anxiété, votre corps libère des hormones comme le cortisol, qui augmentent le taux de glucose dans le sang. Cette réaction physique tout à fait naturelle peut toutefois vous compliquer la vie.

Lorsque vous ressentez ces émotions, il est également possible que vous délaissiez vos bonnes habitudes ou en preniez de mauvaises : alimentation émotionnelle, mauvaises habitudes de sommeil, report de l’activité physique ou oubli du traitement. Tout cela peut progressivement affecter votre équilibre bien-être physique/bien-être mental3.

Le stress, lorsqu’il se prolonge, peut même affecter la prise de décision, et vous empêcher de suivre les conseils d’un médecin et de maintenir le niveau de discipline dont vous avez besoin pour poursuivre votre traitement.

Face à de telles situations, il est essentiel d’apprendre à identifier les signaux que vous envoie votre corps lorsqu’il réagit au stress, afin d’agir à temps et d’éviter des dérèglements inutiles.

Que se passe-t-il lorsque je ne me sens pas bien ?

Le bien-être émotionnel n’a rien d’un luxe. C’est au contraire un besoin fondamental pour tout le monde. On estime qu’environ 30 % des personnes vivant avec un diabète de type 2 développent des symptômes dépressifs à un moment ou à un autre de leur vie4. Et lorsque votre santé mentale est mise à mal, le respect de votre traitement peut également en pâtir.

Cela peut créer un cercle vicieux dont il n’est pas facile de s’extirper : Je me sens mal → Je prends moins soin de moi → Mon taux de glucose augmente → Je me sens encore plus mal. C’est pourquoi prendre soin de sa santé mentale, c’est aussi protéger sa santé physique.

Pour briser le cycle, il faut du courage et du soutien. Reconnaître que l’on a besoin d’aide est le premier pas pour améliorer sa qualité de vie.

Le simple fait de parler de ce que vous ressentez peut réduire une partie de la charge émotionnelle qui vous pèse. Partager ces sentiments avec une personne de confiance ou avec un professionnel de santé peut faire toute la différence.

Les outils qui peuvent nous aider

Il est beaucoup plus facile de trouver le bien-être émotionnel lorsqu’on est accompagné. De nombreuses ressources peuvent faire toute la différence et nous aider dans la gestion de nos émotions:

Pleine conscience et connexion intérieure

La pratique de la pleine conscience permet de réduire le stress et de se reconnecter à soi-même. Des études montrent ainsi que même quelques minutes par jour peuvent améliorer le bien-être émotionnel et favoriser une meilleure gestion du glucose4.

Thérapie psychologique

Un espace d’écoute professionnelle peut parfois s’avérer indispensable. Par exemple, la thérapie cognitivo-comportementale s’est révélée efficace pour réduire les symptômes dépressifs et renforcer la motivation à prendre soin de soi1.

Réseaux de soutien

Parler à d’autres personnes qui vivent avec le diabète, dans le cadre de groupes de parole ou de communautés en ligne, peut permettre de se sentir compris et moins seul. Bénéficier du soutien de sa famille et de ses amis proches peut également constituer un soutien émotionnel indispensable.

Faire une pause

Lire, marcher, écouter de la musique, rire ou simplement se reposer. Prévoir de courtes pauses pour faire ce que l’on aime permet de recharger ses batteries et constitue un moyen simple et efficace de prendre soin de son bien-être émotionnel3.

L’importance d’une approche humaine

Tout traitement global doit également se concentrer sur le bien-être émotionnel. Il est important que les professionnels de santé demandent directement à la personne concernée ce qu’elle ressent, l’écoutent et l’orientent vers un psychologue si le besoin s’en fait sentir2.

L’organisation d’ateliers, de groupes de rencontre et de documents d’éducation émotionnelle au sein des centres de santé peut contribuer à normaliser ces questions, à briser les stigmates et à offrir un soutien compatissant face aux moments difficiles.

Vivre avec le diabète ne se résume pas à lire des résultats et effectuer des contrôles. Il est également essentiel de savoir si vous ne vous sentez pas dépassé. Lorsque vous êtes à l’écoute de vos émotions, il est plus facile de suivre des routines, de rester motivé et, surtout, de bien vivre.

Sources

  1. American Diabetes Association. https://diabetes.org/
  2. CDC. Diabetes https://www.cdc.gov/diabetes/
  3. NIDDK. Diabetes https://www.niddk.nih.gov/health-information/diabetes
  4. International Diabetes Federation. Diabetes impacts the mental health https://idf.org/news/diabetes-hidden-burden/
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Journée Mondiale du Diabète 2025 : Le diabète ne lâche rien. Moi non plus.

Chez Making Diabetes Easier, nous nous efforçons de soutenir les personnes vivant avec un diabète de type 1 grâce à de nouvelles technologies innovantes telles que les pompes à insuline et les CGM, et grâce à un soutien constant visant à améliorer les soins personnels et la gestion quotidienne de la maladie.

Ce 14 novembre 2025, à l'occasion de la Journée Mondiale du Diabète, nous célébrons le courage et la force quotidienne des personnes vivant avec le diabète. C'est une célébration de la force de ne jamais abandonner. Rejoignez-nous pour partager votre histoire.

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Tout savoir sur la Journée Mondiale du Diabète 2025

La Journée Mondiale du Diabète (WDD) est une date essentielle pour la communauté mondiale de la santé. Elle permet de sensibiliser le public et de faire progresser le dialogue sur la vie avec le diabète. La Journée Mondiale du Diabète a lieu le 14 novembre 2025.

La Journée Mondiale du Diabète a été créée en 1991 à l'initiative de l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et de la Fédération Internationale du Diabète (FID), en réponse au nombre croissant de personnes atteintes de diabète dans le monde. Elle a été conçue comme une campagne internationale de sensibilisation à cette condition de plus en plus courante.

La Journée Mondiale du Diabète est devenue une journée officielle des Nations Unies en 2006 et constitue depuis la plus grande campagne de sensibilisation au monde pour tous les types de diabète. Aujourd'hui, elle touche un public d'environ 1 milliard de personnes dans le monde.

Pourquoi cette journée est-elle importante ?

Le nombre de personnes vivant avec le diabète continue d'augmenter à travers le monde, touchant des adultes, des adolescents et des enfants.

Dans ce contexte, la sensibilisation mondiale est d'autant plus importante. Cette journée est l'occasion de:

  • Mieux comprendre les différences entre les types de diabète.

  • Réduire la stigmatisation et améliorer les soins.

  • Informer sur les risques potentiels et les moyens de prévention.

  • Mettre en lumière l'importance de l'accès aux soins, aux technologies et au soutien.

C'est pourquoi, pour la JMD 2025, nous célébrons la résilience quotidienne des personnes vivant avec le diabète et le pouvoir de ne jamais abandonner.

Quand a lieu la Journée Mondiale du Diabète 2025 ?

La Journée Mondiale du Diabète a lieu le vendredi 14 novembre 2025.

Cette date marque l'anniversaire de Sir Frederick Banting, qui a co-découvert l'insuline en 1922.

Le thème de notre campagne cette année célèbre la résilience à travers un message puissant: #IWontQuit (« Je n'abandonnerai pas »). Notre slogan résume cet état d'esprit: « Le diabète ne lâche rien. Moi non plus ! ».

Le mouvement #IWontQuitCircle

Pour l'édition 2025 de la Journée Mondiale du Diabète, nous ne nous contentons pas de sensibiliser: nous créons un mouvement centré sur la participation et la communauté. Nous lançons le #IWontQuitCircle, un mouvement créatif pour transformer un souffle en un symbole de force.

Le concept est simple:

  • La buée que l'on crée en soufflant représente l'effort invisible, la charge mentale et la persistance quotidienne que le diabète exige.

  • Le cercle que vous dessinez dans cette buée est votre acte personnel de résilience. C'est un moyen de « fermer la boucle », de reprendre le dessus et de déclarer votre force.

Comment rejoindre le mouvement #IWontQuitCircle

Nous invitons toutes les personnes vivant avec et autour du diabète, aidants, alliés et amis à se joindre à nous pour faire de ce geste un symbole viral de soutien.

  1. EMBUEZ: Trouvez une surface (un miroir, une vitre) et embuez-la avec votre souffle.

  2. DESSINEZ: D'un seul doigt, tracez un cercle (🔵) dans la buée.

  3. PARTAGEZ: Dites la phrase : « Le diabète ne lâche rien. Moi non plus. »

  4. PUBLIEZ: Publiez votre photo ou vidéo et utilisez les hashtags #IWontQuitCircle et #IWontQuit.

  5. INVITEZ: Taguez 2 amis et invitez-les à rejoindre le mouvement.

Suivez le mouvement #IWontQuit

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Sources

  1. 1. World Diabetes Day. About World Diabetes Day. 26 August 2024. Disponible sur https://worlddiabetesday.org/about/
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Gestion du diabète et vie active : Comment la pompe t:slim X2™ s'ajuste à votre style de vie ?

2 joggers, dont un équipé d'une pompe à insuline t:slim X2 et d'un CGM Dexcom G6

La pompe à insuline t:slim X2™ est révolutionnaire : petite et très facile à transporter, elle permet des mises à jour logicielles à distance et vous aide à gérer votre diabète en déplacement.1,2
Avec plus de 300 000 utilisateurs actifs actuellement, la pompe à insuline t:slim X2 permet à de nombreuses personnes vivant avec un diabète de type 1 de rester actives tout en maintenant leur glycémie dans la plage cible.3 Dans cet article, nous passons en revue les principaux avantages et caractéristiques de ce dispositif unique.

Portabilité de la pompe à insuline t:slim X2

Petite, légère et facile à transporter, la t:slim X2 est un bon choix de pompe à insuline portable.

Avec une longueur de 7,95 cm, une largeur de 5,08 cm et une hauteur de 1,52 cm, la pompe à insuline t:slim X2 n’est pas plus grande que la paume de votre main.4

Bien qu’elle soit petite, la pompe à insuline t:slim X2 est robuste. Elle ne pèse que 113 grammes mais elle comprend une cartouche complète pouvant contenir jusqu’à 300 unités d’insuline.1,4

Grâce à sa petite taille et à son faible poids, la t:slim X2 est idéale pour les déplacements et facile à emporter. Lors de vos prochaines vacances, soyez certain(e) que le dispositif convient aux voyages en avion et qu’il peut passer en toute sécurité au détecteur de métaux.5 Toutefois, il n’est pas conçu pour passer dans les appareils à rayons X. Alors ne placez jamais votre pompe à insuline dans un scanner corporel ou dans un contrôleur de bagages à rayons X.

Pompe à insuline t:slim X2 avec CGM Dexcom G7

Batterie rechargeable de la pompe à insuline t:slim X2

La t:slim X2 est dotée d’une batterie rechargeable pratique, qui vous permet de la recharger en déplacement à l’aide d’un port micro-USB.1,4

L’absence de piles jetables dans la t:slim X2 vous permet également d’être mieux préparé(e) aux situations d’urgence : lorsque votre batterie est épuisée, il vous suffit de trouver une prise de courant pour la recharger.1

La t:slim X2 est toutefois dotée d’une autonomie de batterie longue durée. De plus, elle émet des alertes de batterie faible suffisamment à l’avance, ce qui vous permet d’être paré(e) à toutes les situations.4

Autonomie de la batterie de la pompe t:slim X2

Une fois complètement chargée, la batterie est conçue pour durer jusqu’à quatre jours si vous utilisez la pompe avec un moniteur de glucose en continu (CGM) intégré, et sept jours si vous n’utilisez pas le CGM.4 

Mais n’oubliez pas que l’autonomie de la batterie varie d’une personne à l’autre et dépend de plusieurs facteurs, tels que :4

  • le temps pendant lequel vous laissez l’écran allumé ;
  • le nombre de rappels programmés ;
  • la fréquence des alertes et des alarmes ; 
  • l’activation du son ou des vibrations ;
  • votre consommation d’insuline.

Prévoir votre taux de glycémie avec la pompe à insuline t:slim X2

Comment la technologie Control-IQ du t:slim X2 fonctionne-t-elle pour prévenir les hypers et les hypo ?

Comment la technologie Control-IQ de la pompe à insuline t:slim X2 fonctionne-t-elle pour prévenir les hypers et les hypo ?

La pompe peut être utilisée seule ou avec un CGM.1 La t:slim X2 peut communiquer avec un CGM Dexcom G6 ou G7.1 

Lorsqu’elle est associée au CGM Dexcom, la pompe à insuline t:slim X2 utilise une technologie spéciale qui prédit les glycémies élevées et basses 30 minutes à l’avance sur la base des relevés du CGM.

La t:slim X2 diminue ou arrête automatiquement l’administration d’insuline basale pour aider à prévenir l’hypoglycémie (glycémie basse) ou augmente l’insuline pour prévenir l’hyperglycémie (glycémie élevée).1 Cela permet à ses utilisateurs d’augmenter le temps passé dans la cible (le pourcentage de temps pendant lequel votre glycémie se trouve dans une plage « cible »).

Quelques précautions à prendre avec la pompe Tandem t:slim X2

Il est important de ne pas oublier que la pompe t:slim X2 et sa technologie CGM ne remplacent pas une gestion active du diabète.1 Lorsque vous utilisez la pompe, veillez à :1 

  • utiliser les appareils de manière appropriée et suivre le manuel d’utilisation ;
  • vérifier régulièrement le bon fonctionnement de la pompe et du moniteur CGM ;
  • saisir les bonnes informations dans votre CGM, notamment vos repas, votre sommeil et votre activité physique ;
  • être attentif à vos symptômes ;
  • contrôler régulièrement votre glycémie pour vous assurer que les appareils fonctionnent bien et correspondent à vos symptômes ;
  • gérer votre diabète comme cela a été discuté avec votre équipe soignante.

Pour plus d’informations

Consultez notre brochure patient t:slim X2 !

Gestion ciblée de la glycémie pour les personnes actives avec la pompe t:slim X2

La technologie prédictive de la pompe améliore le temps passé dans la cible, tant sur 24 heures que pendant la nuit, par rapport à une pompe équipée d’un capteur.6 Cela permet aux utilisateurs de moins se préoccuper de leur glycémie et de profiter davantage de la vie en s’adonnant à leurs activités préférées.2

En outre, la t:slim X2 dispose de paramètres dédiés pour le sommeil et l’activité physique grâce auxquels les utilisateurs peuvent gérer leur glycémie dans des situations particulières.1 

Enfin, la pompe offre aux utilisateurs la possibilité de définir jusqu’à six profils personnels, chacun avec ses propres taux d’insuline basale, ratios insuline/glucides (RIG) et facteurs de correction (FC).7

Ces caractéristiques font de la t:slim X2 la pompe idéale pour les personnes atteintes de diabète de type 1 qui ont un mode de vie actif, notamment :7

  • les personnes qui travaillent de nuit ; 
  • les athlètes et les personnes qui font souvent du sport ;
  • les personnes qui traversent une période particulièrement stressante, que ce soit au travail ou dans leur vie privée ;
  • les personnes qui doivent rester actives malgré la maladie ou pendant leurs règles.

Autres particularités de la pompe Tandem t:slim X2

La t:slim X2 possède plusieurs caractéristiques qui la distinguent des autres pompes à insuline. Outre les avantages décrits ci-dessus, la t:slim X2 présente les caractéristiques suivantes :1

  • un design élégant et moderne ;
  • un grand écran tactile couleur pour une utilisation simple et claire ;
  • un logiciel qui peut être mis à jour régulièrement, pour que les utilisateurs suivent les derniers développements technologiques sans avoir à acheter une nouvelle pompe, (pendant la durée de la garantie de 4 ans).

 

Son design compact, ses fonctionnalités intelligentes et sa technologie de pointe font de la t:slim X2 un bon choix pour les personnes qui sont constamment en mouvement. Ce dispositif innovant et sa technologie révolutionnaire permettent aux personnes atteintes de diabète de gérer leur maladie sans difficulté, de moins s’inquiéter et d’aborder de front les défis et les bonheurs de la vie.

Pour en savoir plus sur les avantages uniques de la t:slim X2

consultez notre page produit!

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Sources :

  1. Brochure patient t:slim X2 https://www.makingdiabeteseasier.com/be/sites/be_fr/files/2024-12/ML-1007519_A_Print_Patient_Pack_Control-IQ_OUS_FINAL_Print-Ready_be-FR%20-%20mgdL%202024.pdf
  2. NICE publishes Medtech Innovation Briefing on the Tandem t:slim X2 insulin pump for managing blood glucose levels in type 1 diabetes. Published October 2020. https://uk.healthcare.airliquide.com/sites/alh_uk/files/2022-10/press-release-nice-medtech-innovation-briefing-.pdf
  3. First Automated Insulin Delivery System in the World to Feature Dexcom’s Most Advanced CGM Technology. Published 6 December 2023. https://investor.tandemdiabetes.com/node/15071/pdf
  4. t:slim X2 Insulin Pump User Guide. https://www.makingdiabeteseasier.com/be/produit-support/formations-ressources
  5. Flying with your Tandem t:slim X2 Insulin Pump. https://www.makingdiabeteseasier.com/be/sites/be_fr/files/2022-06/BE-ml-1000524_b-print-travel-info-card.pdf
  6. The International Diabetes Closed-Loop Trial, Protocol 31. Accessed 11 July 2024. Available from: https://www.tandemdiabetes.com/docs/default-source/collateral/ml-1005076_a_print_flyer_pivotal_trial_control-iq.pdf?sfvrsn=b44604d7_8
  7. Chico A, Moreno-Fernández J, Fernández-García D, Solá E. The Hybrid Closed-Loop System Tandem t:slim X2 with Control-IQ Technology: Expert Recommendations for Better Management and Optimization. Diabetes Ther. 2024;15(1):281-295. doi:10.1007/s13300-023-01486-2. https://link.springer.com/article/10.1007/s13300-023-01486-2
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Merci d’être là. Merci pour ces petits gestes du quotidien ?

Journée Mondiale du Diabète | “The Small Gestures #ChaqueGesteCompte”

En novembre, le mois de la sensibilisation au diabète, mettons en lumière nos amis qui sont toujours là pour nous ! ?


Les personnes vivant avec un diabète de type 1 savent combien chaque geste compte, que ce soit un sourire rassurant, un jus tendu au bon moment ou des mots de réconfort dans les moments difficiles. The Small Gestures, notre nouvelle campagne pour la Journée mondiale du diabète, célèbre ces moments et ces petites attentions que les proches prodiguent au quotidien pour rendre la vie avec le diabète un peu plus facile à vivre. 

Notre vidéo raconte les histoires de ces petits gestes précieux. Regardez et découvrez comment de simples attentions peuvent faire toute la différence.

 

Exprimez votre gratitude avec le "Buddy Circle"

Pour l’occasion, participez à notre campagne "Buddy Circle" !
Utilisez notre filtre Instagram pour remercier ces amis, partenaires, et familles qui vous ont soutenus. Partagez un moment spécial et créez votre vidéo ou photo en utilisant le filtre dans vos Stories et Reels.
 

Comment utiliser le filtre Instagram: 

  1. Allez sur notre page Instagram @makingdiabeteseasier_be et accédez à notre filtre MDE-Buddy Circle, ou trouvez le directement dans les filtres story ou Reels en cherchant MDE BE Buddy Circle.
  2. Créez votre vidéo en exprimant votre gratitude envers votre proche.
  3. Publiez en mentionnant @makingdiabeteseasier_be et utilisez les hashtags #TheSmallGestures #BuddyCircle.
How to use the Buddy Circle filter?

Merci d’être là. Merci pour ces petits gestes du quotidien ? 

Ensemble, rendons hommage aux héros du quotidien qui rendent le diabète plus facile à vivre. ?

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Traitement de l'hyperglycémie

Un diabétologue explique le diagnostique du diabète à son patient.

Ce guide ne remplace en aucun cas les recommandations de votre médecin traitant.

Si l'on vous a diagnostiqué un diabète, vous avez peut-être entendu parler de l'hyperglycémie, c'est-à-dire de l'élévation du taux de sucre dans le sang ou de la glycémie [1]

Vous avez peut-être appris les causes et les symptômes de l'hyperglycémie, ou votre équipe soignante vous a peut-être montré comment vérifier si votre glycémie est élevée.

Cet article examine comment vous pouvez traiter l'hyperglycémie une fois que vous l'avez identifiée, les situations dans lesquelles vous pourriez avoir besoin d'aide pour traiter l'hyperglycémie, et comment réduire le risque d'un autre épisode.

Diagnostiquer l'hyperglycémie

Avant de pouvoir diagnostiquer et traiter l'hyperglycémie, vous devez reconnaître les signes indiquant que votre glycémie est élevée. Il se peut que vous n'ayez pas les mêmes signes que quelqu'un d'autre, vous devrez donc apprendre ce que vous ressentez lors d'un épisode d'hyperglycémie.

Remarquer les signes

La première étape de la détection de l'hyperglycémie consiste à remarquer les signes que vous ressentez lorsque votre glycémie est élevée. 

Les signes d'hyperglycémie peuvent être les suivants [1, 2] :

  • Soif extrême
  • Uriner beaucoup 
  • Se sentir très fatigué

Au fur et à mesure que l'hyperglycémie progresse et s'aggrave, votre état mental peut également changer, vous pouvez vous sentir léthargique et avoir des difficultés à vous concentrer ou à voir [1, 2].

Si vous souffrez d'une affection associée à l'hyperglycémie, appelée acidocétose diabétique (ACD), vous pouvez également avoir des nausées ou vomir, ressentir des douleurs dans l'abdomen ou respirer rapidement [1, 2, 3].

Vérifier sa glycémie

L'étape suivante si vous pensez que votre glycémie est élevée est de la vérifier.

De nombreuses personnes utilisent un glucomètre portatif pour vérifier un petit échantillon de leur sang et mesurer le glucose qu'il contient [4]. C'est ce que l'on appelle la « surveillance de la glycémie capillaire » ou BGM capillaire. Votre équipe soignante vous a peut-être expliqué ce processus, car la surveillance fréquente de la glycémie peut vous guider dans divers aspects de la gestion du diabète, comme le choix de la dose d'insuline à prendre et de l'alimentation à consommer [4].

Certaines personnes atteintes de diabète peuvent également utiliser un appareil de mesure du glucose en continu (CGM) pour mesurer leur taux de glucose [4]. Les appareils CGM mesurent les niveaux de glucose dans le liquide interstitiel (le liquide qui entoure le tissu adipeux) à l'aide d'un capteur et se présentent sous deux formes [4]. Un type de CGM vous donnera une lecture continue de votre glycémie - récepteur, application mobile, smartwatch ou pompe - et peut avoir des alarmes pour vous alerter si vous êtes en dehors des limites [4]. Le second type vous indique votre glycémie lorsque l'émetteur CGM est scanné par un lecteur ou un smartphone [4].

Une autre méthode de mesure de la glycémie dont vous avez peut-être entendu parler est le test HbA1c [4]. Votre équipe soignante vous a peut-être parlé de ce test, ou on vous a peut-être fait une prise de sang à cette fin lors d'un examen du diabète. 

Cependant, le test HbA1c ne mesure pas la même chose que le test de glycémie - il est utilisé pour évaluer votre gestion du glucose à long terme [2, 4]. Votre HbA1c est une mesure de votre glycémie moyenne au cours des trois derniers mois [4]. Contrairement au lecteur de glycémie et au CGM, elle ne peut pas vous indiquer votre glycémie actuelle [4].

Traitement de l'hyperglycémie

Pour les personnes atteintes de diabète de type 1, les épisodes d'hyperglycémie peuvent survenir tous les jours [2]. Cela peut être dû à un certain nombre de raisons, comme un manque d'insuline (si vous oubliez une dose ou si vous ne prenez pas assez d'insuline par rapport à votre consommation de glucides, par exemple [2]). D'autres facteurs peuvent également entraîner une hyperglycémie, comme le stress, la maladie ou l'exercice physique intensif [2].

Bien que cela puisse être frustrant, il s'agit rarement d'une urgence médicale [2].

Comment réduire la glycémie en cas de diabète de type 1 ?

La plupart du temps, l'hyperglycémie est traitée avec de l'insuline [2]. Votre équipe soignante discutera avec vous de ce qui constitue pour vous une glycémie élevée ou basse afin que vous connaissiez vos propres objectifs [5].

Lorsque vous vous administrez de l'insuline, il existe deux types de doses : la dose d'insuline basale et le bolus [6]

La dose basale permet de répondre à vos besoins de base en insuline [6]. Si vous vous administrez de l'insuline par injection, vous le ferez probablement une ou deux fois par jour avec un type d'insuline à action prolongée [6]. Si vous utilisez une pompe à insuline, votre dose de base est l'insuline à action rapide que la pompe vous administre en permanence [6].

Un autre type de dose est appelé bolus [6]. Le bolus est celle que vous vous administrez pour gérer les changements de votre glycémie qui seraient provoqués par la prise d'un repas [6]. Elle peut également être utilisée pour réduire votre glycémie si elle est en dehors des limites [6].  Si vous vous administrez de l'insuline par injection, il s'agira probablement d'un type d'insuline à action rapide [6]. Si vous utilisez une pompe à insuline, le bolus peut être donné par une dose rapide d'insuline provenant de votre pompe [6].

Traiter un épisode d’hyperglycémie

Si vous avez un épisode d'hyperglycémie, la première chose à faire est de prendre de l'insuline [2]

Votre médecin ou votre équipe de soins du diabète doit vous expliquer votre « facteur de correction », c'est-à-dire la quantité d'insuline dont vous aurez besoin pour réduire votre glycémie [2].

Si vous utilisez une seringue ou un stylo pour prendre de l'insuline et que votre glycémie n'a pas réagi dans les deux heures, vous pouvez prendre une deuxième dose de « correction » [2].

Il est important de ne pas prendre trop de doses d'insuline, car cela peut entraîner une hypoglycémie, c'est-à-dire une baisse du taux de glucose dans le sang. Il convient de rappeler que l'insuline met 20 à 30 minutes pour agir et qu'elle continue à faire effet pendant 4 à 5 heures [2].

Lors d'un épisode d'hyperglycémie, vous devez boire beaucoup d'eau ou d'autres boissons sans glucides [2].

Vous devez appeler votre médecin généraliste si votre glycémie reste élevée après la prise d'insuline [2].

Que faire après un épisode d'hyperglycémie ?

Après un épisode d'hyperglycémie, vous devrez peut-être prendre quelques mesures. 

Pour vous assurer que vous avez traité votre hyperglycémie avec succès, vous devrez peut-être vérifier votre glycémie plus souvent que d'habitude [5].

Vous voudrez peut-être réfléchir à la quantité d'insuline que vous prenez [5]. Lors de votre prochaine discussion avec votre équipe soignante, celle-ci pourrait décider de changer la quantité d'insuline que vous prenez, le moment où vous la prenez ou le type d'insuline que vous vous administrez [5].

Comme toujours, si vous avez des inquiétudes concernant votre glycémie, la dose d'insuline ou le type d'insuline que vous prenez, vous devez en discuter avec votre équipe de soins.

Traitement d'urgence de l'hyperglycémie

Il existe deux grandes urgences diabétiques associées à une glycémie élevée : l'acidocétose diabétique (ACD) et l'état hyperglycémique hyperosmolaire (EHH) [7].

Dans les deux cas, il y a hyperglycémie et déshydratation [7]. La prise en charge de ces deux états implique certains des mêmes traitements, bien qu'ils puissent être administrés à des rythmes différents [7] :

  • Liquides. Ils seront généralement administrés par goutte-à-goutte dans une veine [7]. Il s'agit de corriger la déshydratation importante que les deux maladies peuvent provoquer [7]
  • Insuline. Elle peut être administrée dans l'une de vos veines sous forme de perfusion à débit fixe [7]. La perfusion d'insuline permet de ramener votre glycémie à des niveaux plus normaux [7].
  • Remplacement des électrolytes. Dans le cadre de ces syndromes, les niveaux de substances chimiques dans votre sang peuvent devenir anormaux [7]. Il se peut que l'on vous donne des gouttes contenant des électrolytes comme le potassium jusqu'à ce que vos niveaux soient normaux [7]

Si vous ne vous sentez pas bien, en particulier si vous avez mesuré votre taux de cétones et constaté qu'il était élevé, vous devez demander une assistance médicale.

Une jeune femme est en train d'avoir les effets d'une hyperglycémie

Comment prévenir l'hyperglycémie

Si vous avez eu des épisodes répétés d'hyperglycémie, ou si vous avez reçu un traitement d'urgence, vous voudrez peut-être discuter avec votre équipe soignante des moyens de maintenir votre glycémie dans l'intervalle [5].

Votre médecin pourrait vouloir discuter avec vous pour voir s'il y a des obstacles à la prise de vos médicaments contre le diabète tels qu'ils ont été prescrits [5]. Si vous prenez correctement vos médicaments, mais que vous souffrez toujours d'hyperglycémie, votre équipe pourrait vous suggérer de modifier les médicaments que vous prenez pour améliorer la gestion de votre glycémie [5].

Des études ont montré que les personnes qui gèrent mieux leur glycémie [8] :

  • vérifient plus souvent leur glycémie
  • oublient moins souvent leurs doses d'insuline
  • administrent leurs doses bolus avant un repas plutôt que pendant ou après
  • font plus souvent de l'exercice.

Si vous pensez que vos épisodes d'hyperglycémie peuvent être dus à des difficultés à mesurer votre glycémie, demandez à votre équipe soignante quelle est la méthode la plus appropriée pour contrôler vos niveaux de glucose [9]

 

L'hyperglycémie peut entraîner des complications à court et à long terme [6, 7]. Avec le temps, vous pouvez apprendre à reconnaître les premiers signes d'hyperglycémie [1]. 

En connaissant vos objectifs glycémiques et avec l'aide de votre équipe soignante, vous pouvez prendre des mesures pour gérer l'hyperglycémie et réduire le risque d'épisodes ultérieurs [5, 6].

 

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Sources :

  1. Mouri M, Badireddy, M. Hyperglycaemia. StatPearls. Treasure Island (FL): StatPearls Publishing; 2022 Jan. Available from: https://www.ncbi.nlm.nih.gov/books/NBK430900/
  2. JDFR. Type 1 Diabetes High Blood Sugar Symptoms: Hyperglycemia Symptoms. Accessed August 2022. Available at: https://www.jdrf.org/t1d-resources/about/symptoms/blood-sugar/high/
  3. Trachtenbarg, D. E. Diabetic Ketoacidosis. American Family Physician; 2005, 71(9): 1705-1714.
  4. Holt, RIG et al. The Management of Type 1 Diabetes in Adults. A Consensus Report by the American Diabetes Association (ADA) and the European Association for the Study of Diabetes (EASD). Diabetes Care. 2021; 44 (11): 2589–2625.
  5. Centers for Disease Control and Prevention (CDC). Manage Blood Sugar. Accessed April 2022. Available at: https://www.cdc.gov/diabetes/managing/manage-blood-sugar.html.
  6. Cooke, DW, Plotnick, L. Type 1 diabetes mellitus in pediatrics. Pediatr. Rev. 2008; 29: 374-385.
  7. Dhatariya, K. Blood Ketones: Measurement, Interpretation, Limitations, and Utility in the Management of Diabetic Ketoacidosis. The review of diabetic studies. 2016;13(4):217-225. doi:10.1900/RDS.2016.13.217.
  8. Simmons, JH et al. Differences in the Management of Type 1 Diabetes Among Adults Under Excellent Control Compared With Those Under Poor Control in the T1D Exchange Clinic Registry. Diabetes Care. 2013; 36 (11): 3573–3577.
  9. Deiss, D. et al. Improved Glycemic Control in Poorly Controlled Patients with Type 1 Diabetes Using Real-Time Continuous Glucose Monitoring. Diabetes Care. 2006; 29 (12): 2730–2732.
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Hyperglycémie : symptômes et causes

Infirmière en diabétologie avec un patient

Si vous venez d'apprendre que vous êtes diabétique, vous devrez peut-être vous familiariser avec une nouvelle terminologie. 

Cet article traite de l'hyperglycémie, qui est le terme médical désignant un taux élevé de glucose dans le sang [1]. Après avoir lu cet article, vous devriez avoir une idée plus claire de ce qu'est l'hyperglycémie, de ses causes et de certaines des complications potentielles qu'elle peut entraîner.

Qu'est-ce que l'hyperglycémie ?

L'hyperglycémie est le terme qui désigne un taux élevé de glucose (sucre) dans le sang [1]. L'hyperglycémie a plusieurs causes [2], dont le diabète [1].

Le taux de glucose dans le sang est régulé par l'hormone insuline, sécrétée par le pancréas [1]. Le diabète survient lorsque le taux de glucose dans le sang augmente parce que l'organisme ne peut pas produire d'insuline ou suffisamment d'insuline, ou ne peut pas utiliser l'insuline de manière efficace [1].

Si elle n'est pas traitée pendant une longue période, l'hyperglycémie peut entraîner toute une série de complications [1]. Cependant, la bonne nouvelle est que si vous gérez votre diabète avec soin, en évitant l'hyperglycémie à long terme, ces complications peuvent être évitées ou retardées [1].

Selon les lignes directrices que vous lisez, il existe plusieurs façons de définir l'hyperglycémie. 

Quelles sont les causes de l'hyperglycémie ?

Il existe différentes causes d'hyperglycémie [2].

Dans le cas du diabète de type 1, le système immunitaire de l'organisme attaque les cellules productrices d'insuline du pancréas [1, 2]. En conséquence, l'insuline n'est pas ou très peu produite, ce qui entraîne une carence relative ou absolue en insuline [1]. Le manque d'insuline signifie que le glucose ne peut pas être transporté du sang vers les cellules (pour être converti en énergie) et que le taux de glucose dans le sang augmente [1].

Dans le cas du diabète de type 2, l'hyperglycémie est le résultat d'une production insuffisante d'insuline par l'organisme et d'une incapacité à répondre pleinement à l'insuline (résistance à l'insuline) [1].

Un grand nombre d'autres maladies et de médicaments peuvent également provoquer une hyperglycémie, notamment [2] :

  • Les lésions du pancréas, telles que la pancréatite chronique ou le cancer du pancréas.
  • Les troubles hormonaux, tels que le syndrome de Cushing
  • l'utilisation de médicaments, par exemple des stéroïdes
  • un état de santé grave, soit après une opération, soit chez les personnes gravement malades
  • le diabète gestationnel, qui est principalement dû à une diminution de la sensibilité à l'insuline
  • Nutrition parentérale totale (TPN) et perfusion de dextrose (où les nutriments sont introduits dans les veines à l'aide d'un cathéter)

Causes de l'hyperglycémie dans le diabète

L'hyperglycémie peut survenir en cas de diabète pour un certain nombre de raisons.

L'une des possibilités est que vous n'ayez pas pris suffisamment d'insuline [3]. Cela peut se produire si vous oubliez de prendre votre bolus (dose unique d'insuline) après un repas, si vous avez mal calculé votre dose ou si vous avez pris une dose trop faible [3].

Une autre cause d'hyperglycémie peut être un changement dans votre alimentation [3]. Cela peut se produire si votre repas contient plus de graisses ou de glucides que vous ne le pensiez, ou si vous avez mangé une plus grande quantité de votre repas que celle pour laquelle vous aviez calculé votre dose d'insuline [3].

Ce qui se passe dans votre vie peut également avoir un effet sur la gestion de votre diabète, certaines situations augmentant le risque d'hyperglycémie [3]. Il s'agit notamment du stress, des repas pris à l'extérieur de la maison, de l'activité intense et de la fatigue [3]

L'hyperglycémie peut également survenir lors d'un exercice anaérobique intense si vous êtes diabétique [4]. Parmi les facteurs susceptibles d'augmenter le risque d'hyperglycémie pendant l'exercice, citons la réduction de la dose d'insuline pour éviter l'hypoglycémie, la consommation d'une trop grande quantité de glucides pendant l'exercice et les exercices anaérobiques de haute intensité [4].

Facteurs de risque de l'hyperglycémie

L'hyperglycémie est fréquente chez les personnes atteintes de diabète [3]. Dans une étude, 61,9 % des personnes atteintes de diabète de type 1 et de type 2 ont déclaré avoir eu au moins un épisode d'hyperglycémie post-prandiale (hyperglycémie après un repas) au cours de la semaine écoulée [3].

Un certain nombre de facteurs peuvent augmenter le risque d'hyperglycémie, notamment [2] :

  • un IMC (indice de masse corporelle) élevé
  • Des antécédents familiaux de diabète de type 2
  • Certaines origines ethniques
  • une pression artérielle élevée
  • un taux élevé de graisses dans le sang
  • Avoir eu du diabète pendant une grossesse
  • Présence d'un syndrome des ovaires polykystiques

Symptômes et signes de l'hyperglycémie diabétique

Une femme baille devant son écran de PC

Lorsque votre taux de sucre dans le sang est légèrement supérieur à la normale, vous ne ressentez généralement aucun symptôme. 

Les symptômes de l'hyperglycémie (et du diabète) sont les suivants [1] :

  • Tierceur anormale et sécheresse de la bouche
  • Mictions fréquentes, surtout la nuit (y compris l'énurésie)
  • Manque d'énergie, fatigue et léthargie
  • Faim
  • Vision floue
  • Perte de poids soudaine
  • Plaies à cicatrisation lente
  • Infections récurrentes

Signes précurseurs de l'hyperglycémie

Si vous êtes diabétique, vous voudrez probablement détecter le plus tôt possible les épisodes d'hyperglycémie. 

Une étude a demandé à des personnes atteintes de diabète comment elles savaient qu'elles avaient un épisode d'hyperglycémie [3]. Le plus souvent, l'hyperglycémie a été détectée par une mesure de la glycémie [3]

La deuxième façon la plus fréquente de savoir qu'on est en hyperglycémie est de dire qu'on « ne se sent pas bien » [3]

Les participants ont également indiqué que l'émission fréquente d'urine était un indicateur clé [3].

Symptômes graves de l'hyperglycémie

Les symptômes les plus courants d'une hyperglycémie sévère sont [2] :

  • uriner plus fréquemment que d'habitude (polyurie)
  • Boire plus de liquides que d'habitude (polydipsie).

Un symptôme moins immédiat est la perte de poids inattendue [2].

Si l'hyperglycémie n'est pas traitée, elle peut entraîner une aggravation des symptômes pouvant nécessiter un traitement. Ces symptômes peuvent être les suivants [2] :

  • Léthargie
  • Changements de l'état mental
  • Symptômes du système nerveux

Dans les cas vraiment graves, la personne souffrant d'hyperglycémie sévère peut évoluer vers un état comateux [2].

Complications de l'hyperglycémie

Si l'hyperglycémie n'est pas traitée, elle peut entraîner un certain nombre de complications, à court et à long terme [2, 5, 6].

État hyperosmolaire hyperglycémique (EHH)

L'état hyperosmolaire hyperglycémique (EHH) est considéré comme une urgence diabétique [5]. Il est plus fréquent chez les adultes et les personnes âgées et se manifeste généralement de manière progressive sur plusieurs jours ou semaines [5].

Les caractéristiques de l'EHH sont les suivantes [5] :

  • Hyperglycémie - augmentation du taux de glucose dans le sang
  • Hyperosmolarité - le sang est plus concentré que la normale
  • Absence d'acidose - le sang est moins acide que d'habitude
  • Changements de l'état mental - changements de comportement

Si vous souffrez de EHH, vous êtes souvent très déshydraté [5]. Le EHH est traité à l'hôpital avec une surveillance attentive, des fluides intraveineux (IV) pour corriger la déshydratation et de l'insuline pour réduire la glycémie [5].

L'acidocétose diabétique (ACD)

L'acidocétose diabétique est une affection grave généralement causée par une baisse du taux d'insuline dans le sang, une diminution de l'utilisation du glucose et une augmentation de la production de glucose [6]

Les principales caractéristiques de l'acidocétose diabétique sont les suivantes [6] :

  • Hyperglycémie - taux élevé de glucose dans le sang
  • Acidose - sang trop acide
  • Cétose - présence de corps cétoniques dans le sang. 

L'ACD peut se développer assez rapidement, parfois en moins de 24 heures [6].

Les symptômes de l'ACD sont généralement les suivants

  • nausées et vomissements [2]
  • des douleurs abdominales [2]
  • Des urines plus abondantes que d'habitude (polyurie) [6]
  • Boire beaucoup plus que d'habitude (polydipsie) [6]
  • Manger beaucoup plus que d'habitude (polyphagie) [6]
  • Faiblesse [6]
  • Respiration rapide et superficielle [2]

Certaines personnes peuvent être moins alertes [6]. Cela peut aller de la confusion au coma dans les cas les plus graves [6].

L'ACD est une urgence médicale [5]. Si vous pensez souffrir d'une ACD, vous devez vous rendre à l'hôpital où l'on pourra vous évaluer et vous traiter.

Si vous souffrez d'une ACD très précoce ou légère, vous pouvez être traité à l'hôpital avec des liquides administrés par voie orale, puis renvoyé chez vous [6]. Plus fréquemment, vous devrez être admis à l'hôpital où votre traitement comprendra des fluides intraveineux, une perfusion d'insuline et le remplacement de certaines des substances chimiques présentes dans votre sang [6].

Dans les cas d'ACD grave, une personne peut devoir être admise dans une unité de soins intensifs pour y être traitée et surveillée [6].

Complications à long terme de l'hyperglycémie

Si elle n'est pas traitée, l'hyperglycémie peut, sur une longue période, endommager de nombreuses parties de l'organisme, notamment les yeux, les reins, les nerfs, le cœur et les vaisseaux sanguins [2].

Les dommages causés par l'hyperglycémie entraînent des troubles qui touchent [1] :

  • Le cœur et les vaisseaux sanguins, augmentant les risques de crise cardiaque, d'angine de poitrine et de problèmes de vaisseaux sanguins.
  • les yeux, ce qui peut entraîner une baisse de la vision et la cécité en raison des dommages causés aux petits vaisseaux sanguins de l'œil
  • les reins, avec des risques de maladie rénale chronique
  • les nerfs, les lésions entraînant des sensations anormales et des engourdissements, le plus souvent au niveau des pieds.

Bien que cette liste puisse sembler décourageante, votre équipe soignante sera en mesure de vous aider. Elle vous soumettra à un dépistage régulier des complications associées à l'hyperglycémie [1]. S'il y a des signes indiquant qu'une complication peut se développer, ils peuvent vous aider à faire des changements pour prévenir ou traiter le problème [1].

Une gestion efficace et efficiente de l'hyperglycémie peut réduire le risque de développer ces complications et contribuer à les prévenir [1, 2].

 

L'hyperglycémie, ou taux élevé de glucose dans le sang, peut être causée par une série de maladies, dont le diabète [1, 2]. Elle peut entraîner de graves complications à court terme, notamment l'acidocétose diabétique et l'état hyperosmolaire hyperglycémique [5, 6].

À plus long terme, si elle n'est pas prise en charge, l'hyperglycémie peut entraîner des complications au niveau des yeux, du cœur, des reins, des nerfs et des vaisseaux sanguins [2].

La gestion de votre glycémie et des complications potentielles de votre diabète est l'une des tâches pour lesquelles votre équipe soignante vous aidera [1]. Si vous avez des questions sur votre glycémie ou si vous êtes préoccupé par votre risque de complications, ils travailleront avec vous pour y répondre.

Si vous souhaitez savoir comment gérer une glycémie élevée, y compris comment traiter une hyperglycémie en cas d'urgence, notre article sur le traitement de l'hyperglycémie vous aidera.

 

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Sources :

  1. International Diabetes Federation (2017). IDF diabetes atlas (8th Ed).
  2. Mouri M, Badireddy, M. Hyperglycaemia. StatPearls. Treasure Island (FL): StatPearls Publishing; 2022 Jan. Available from: https://www.ncbi.nlm.nih.gov/books/NBK430900/
  3. Brod, M., et al. Understanding Post-Prandial Hyperglycemia in Patients with Type 1 and Type 2 Diabetes: A Web-based Survey in Germany, the UK, and USA. Diabetes Ther. 2016; 7: 335–348. doi: 10.1007/s13300-016-0175-x
  4. Lumb, A et al. Diabetes management for intense exercise, Current Opinion in Endocrinology, Diabetes and Obesity. 2009; 16(2):150-155. doi: 10.1097/MED.0b013e328328f449
  5. Dhatariya, K. Blood Ketones: Measurement, Interpretation, Limitations, and Utility in the Management of Diabetic Ketoacidosis. The review of diabetic studies. 2016;13(4):217-225. doi:10.1900/RDS.2016.13.217.
  6. Trachtenbarg, D. E. Diabetic Ketoacidosis. American Family Physician; 2005, 71(9): 1705-1714.
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People with D̶i̶a̶b̶e̶t̶e̶s̶ Determination

Chez Making Diabetes Easier, nous pensons qu'avec du soutien et de l'éducation appropriés, le diabète ne définit pas votre vie, il la renforce. 

Dans notre dernière campagne, « People with Determination », les athlètes mondiaux Alexander Zverev, joueur de tennis professionnel 4e au classement ATP, Sonia Choukar, 3 fois championne mondiale de Boxe Thaï et Jérémy Cote, athlète international de Crossfit, partagent leurs histoires de résilience et de triomphe avec le diabète de type 1. Ils ont montré au monde que le sport avec un diabète de type 1 n'est pas seulement possible, mais qu'il est transformateur.

En tant que filiale du groupe Air Liquide Healthcare, nous sommes fiers de nous associer à la Fondation Alexander Zverev pour permettre à un plus grand nombre de personnes vivant avec le diabète de se prendre en charge. 

Découvrez comment les histoires d'Alexandre, Sonia et Jérémy donnent vie aux rêves des enfants atteints de diabète de type 1 :

Si tu as un rêve, le diabète n'est pas quelque chose qui t'arrêtera.

Alexander Zverev, joueur de tennis professionnel 4e mondial au classement ATP

Si je n'étais pas diabétique, je serai pas triple championne du monde.

Sonia Choukar, triple championne du monde de boxe thaïlandaise

Pour moi, le diabète est une force.

Jérémy Côté, athlète international de Crossfit

Découvrez d’autres histoires inspirantes de personnes atteintes de diabète

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Traiter les hypoglycémies avec une pompe à insuline : Guide pratique

Une jeune femme vivant avec un diabète de type 1 vérifie sa pompe à insuline

Ce guide ne remplace en aucun cas les recommandations de votre diabétologue.

Si vous avez un diabète de type 1, vous utilisez peut-être une pompe à insuline – ou envisagez d’utiliser une pompe à insuline – pour gérer votre glycémie.

La thérapie par pompe à insuline administre l’insuline de manière continue afin d’être plus proche de la production normale d'insuline que les injections [1]. Dans le passé, l’utilisation d’une pompe à insuline était contre-indiquée (déconseillée) pour les personnes souffrant d’hypoglycémie sévère et récurrente. Cependant, plus récemment, des études ont montré que le traitement par pompe peut aider à réduire l’incidence des hypoglycémies sévères [1].

Dans ce guide, nous examinons le lien entre l'insulinothérapie et l'hypoglycémie, ainsi que la manière dont nous pouvons prévenir et traiter les épisodes d'hypoglycémie avec une pompe à insuline. Nous donnons également un aperçu des avantages et des inconvénients des pompes à insuline pour le traitement de l'hypoglycémie.

Qu'est-ce que l'hypoglycémie ?

L'hypoglycémie survient lorsque la glycémie tombe à un niveau considéré comme dangereux [2, 3]. En général, ce seuil est inférieur à un taux de glucose plasmatique de 70 mg/dL [2, 3]. Cependant, votre seuil peut être différent, il est donc préférable de consulter votre équipe de soins du diabète pour savoir ce qui est bas pour vous [3]

Lorsque vous avez un épisode d'hypoglycémie (également appelé « hypo »), vous pouvez souffrir de [3] :

 

  • Tremblement ou nervosité
  • Sensation de faim
  • Une sensation de fatigue
  • Vertiges ou étourdissements
  • Confusion ou irritabilité
  • Rythme cardiaque rapide ou irrégulier
  • Maux de tête
  • Troubles de l'élocution ou de la vision

Les symptômes les plus graves de l'hypoglycémie comprennent la perte de conscience ou les crises d'épilepsie [3].

L'hypoglycémie est l'effet secondaire le plus fréquent d'un traitement hypoglycémiant chez les personnes atteintes de diabète [2]. La prise d'insuline ou d'autres médicaments qui aident le pancréas à produire et à libérer plus d'insuline peut provoquer des hypos parce qu'ils réduisent la glycémie [3]

Outre les médicaments hypoglycémiants, d'autres causes peuvent entraîner des hypos chez les personnes atteintes de diabète. Il s'agit notamment de [3] :

  • Ne pas manger ou boire suffisamment de glucides
  • Jeûner
  • Faire de l'exercice plus que d'habitude
  • Boire trop d'alcool sans manger suffisamment
  • Être malade et incapable de garder la nourriture au fond de l'estomac

Pour plus d'informations sur les symptômes et les causes de l'hypoglycémie chez les personnes atteintes de diabète, lisez notre guide sur l'hypoglycémie.

Peut-on faire une hypo avec une pompe à insuline ?

L'hypoglycémie est l'effet secondaire le plus fréquent de l'insulinothérapie [4]. Si vous êtes diabétique et que vous utilisez de l'insuline - par le biais d'injections ou d'une pompe à insuline - vous êtes exposé à ce risque. Dans une vaste étude mondiale sur les personnes diabétiques utilisant de l'insuline, 4 personnes sur 5 atteintes de diabète de type 1 et près de la moitié des personnes atteintes de diabète de type 2 ont signalé une hypoglycémie au moins une fois au cours d'une période de 4 semaines [3]

Le risque d'hypoglycémie peut être plus faible pour les personnes utilisant une pompe à insuline, mais des hypos peuvent tout de même se produire [4].

Prévenir les hypos avec une pompe

Vous pouvez contribuer à réduire le nombre d'épisodes d'hypoglycémie en travaillant avec votre équipe soignante pour fixer des objectifs glycémiques plus élevés si cela est approprié pour vous [1]

Par exemple, si vous avez souvent des hypos après un traitement par injections multiples, vous pouvez fixer des objectifs glycémiques plus élevés avec une pompe à insuline, en collaboration avec votre équipe soignante, en réglant un taux d'insuline basal inférieur à la normale [1]. Cela augmentera votre glycémie et réduira la fréquence de vos hypos [1].

Après être resté dans une fourchette de glycémie plus élevée pendant 6 à 8 semaines, le débit de base peut être à nouveau augmenté et la valeur cible de la glycémie peut être à nouveau rapprochée de la normale [1]. Certaines études ont montré que cette technique peut inverser l'inconscience de l'hypoglycémie [1]

Certains types de pompes à insuline sont équipés d'une alarme qui prévient les hypos et avertit l'utilisateur que sa glycémie a chuté ou est sur le point de chuter [5]

Certaines études ont montré que les pompes à insuline dotées d'un capteur intégré pour la surveillance continue du glucose (CGM) peuvent contribuer à prévenir les épisodes d'hypoglycémie pendant la nuit, grâce à des algorithmes qui prédisent les hypos et suspendent l'administration d'insuline [6].
 

Remarque

Il est également important de savoir quelle quantité d'insuline administrer pour corriger une glycémie élevée afin de prévenir les hypos, car une surcorrection peut parfois entraîner des hypos quelques heures plus tard [1]. Apprendre à compter les glucides avec l'aide de votre équipe soignante vous aidera à administrer la bonne quantité d'insuline bolus avec votre pompe [1].

Prévenir les hypos pendant un exercice

Pour éviter une hypo lorsque vous prévoyez de faire de l'exercice, vous pouvez réduire temporairement la quantité d'insuline basale de votre pompe [7]. Certains experts recommandent de fixer un débit de base temporaire de 70 % du débit de base habituel, en commençant 60 minutes avant l'exercice et 60 minutes après [7]

Si vous avez fait de l'exercice spontané, vous devez prendre des glucides supplémentaires au début de la séance d'exercice pour éviter les hypos [7].

D'autres recherches ont montré que la réduction de 80 % de l'apport basal ou l'arrêt complet de la pompe est une bonne option pour prévenir les hypos après un exercice modéré ou intense trois heures après le déjeuner [8].

Traiter les hypos avec une pompe à insuline

En cas d'hypoglycémie légère, laissez fonctionner la pompe à insuline [9]. Prenez 10 à 20 grammes de glucose et vérifiez votre glycémie 10 à 15 minutes plus tard [9]. Répétez ces étapes si la glycémie est toujours basse [9]

Si vous avez des hypos fréquentes et que vous ne voulez pas manger pour traiter l'hypo, vous pouvez diminuer la quantité basale de votre pompe [1]. Si cela ne fonctionne pas, vous pouvez traiter votre hypoglycémie avec des comprimés de glucose [1].

En cas d'hypoglycémie sévère (nécessitant l'aide d'une tierce personne), arrêtez la pompe à insuline [9]. Il faut éviter d'avaler des aliments, appliquer du glucogel sur les gencives et administrer du glucagon [9].

Une fois que la glycémie est rétablie, il n'est généralement pas nécessaire de manger un en-cas riche en glucides qui fonctionne pendant une longue période lors de l'utilisation d'une pompe à insuline [9]. Si vous mangez des glucides, tout glucide supplémentaire ingéré après avoir récupéré d'une hypo doit être complété par de l'insuline [7].

Certains experts recommandent de fixer un débit de base temporaire de 50 % si vous subissez deux hypoglycémies en l'espace d'une heure [7]. Si la glycémie dépasse 106 mg/L (6,0 mmol/L) dans les 2 heures suivant une hypo, aucun bolus de correction ne doit être administré [7]

Pour plus d'informations sur le traitement des hypoglycémies légères et sévères, lisez notre article sur le traitement et la prévention de l'hypoglycémie.

Les pompes à insuline aggravent-elles ou améliorent-elles les hypos ?

L'utilisation d'une pompe à insuline peut aider à prévenir les hypos et à réduire les risques d'hypoglycémie [9]. Cependant, les pompes à insuline présentent des risques et ne conviennent pas à tout le monde [9, 10].

Les avantages des pompes à insuline en cas d'hypoglycémie

Voici quelques-uns des avantages de l'utilisation des pompes à insuline en cas d'hypos : 

  • Flexibilité : les pompes à insuline peuvent contribuer à réduire la glycémie sans augmenter le risque d'hypo, car elles offrent une plus grande flexibilité [9, 10]. Contrairement à l'insuline traditionnelle à action prolongée, qui ne peut être retardée ou arrêtée une fois injectée, l'insuline basale à action rapide administrée par une pompe peut être interrompue, retardée, étalée sur quelques minutes ou quelques heures, ou augmentée pendant différentes périodes [10]. Cette flexibilité permet à l'utilisateur d'ajuster les réglages en fonction des activités quotidiennes ou des changements de routine [9].
  • Précision : les pompes permettent également d'administrer l'insuline avec beaucoup plus de précision que les injections [10]. Les petites doses d'insuline peuvent être absorbées de manière plus régulière et plus stable [10]. En revanche, les grandes quantités d'insuline injectées peuvent ne pas être absorbées correctement, ce qui peut entraîner une hypoglycémie ou une hyperglycémie [10]
  • Moins d'hypos nocturnes : les pompes à insuline sont associées à une réduction significative des hypoglycémies nocturnes par rapport à la thérapie par injection pluriquotidienne (MDI) [5].

Pompe à insuline et hypoglycémie : les risques

En revanche, certains aspects de l'utilisation d'une pompe à insuline peuvent augmenter le risque d'hypoglycémie : 

  • Mauvais réglages : Un mauvais réglage de la pompe peut provoquer des hypos (et des hypers) [9]. L'administration d'une trop grande quantité d'insuline, parce que vous avez surestimé la dose de bolus ou parce que l'insuline s'est accumulée lors des doses précédentes, peut provoquer des hypos [1, 9].
  • Être motivé : Les pompes à insuline ne conviennent pas à tout le monde - les utilisateurs de pompes à insuline doivent être motivés et capables d'utiliser la technologie de manière appropriée [10]. Sans motivation, la thérapie par pompe à insuline n'a pas plus de chance de réussir que les injections à maintenir la glycémie dans l'intervalle et à éviter les hypers et les hypos [5].
  • Prise de poids : La prise de poids a été associée aux traitements intensifs à l'insuline [1]. Dans une étude, la prise de poids la plus importante était associée à une fréquence accrue d'hypoglycémies sévères [1].

 

L'utilisation d'une pompe à insuline peut aider à prévenir les hypos et à réduire leur fréquence [9]. Cependant, l'utilisation d'une pompe comporte également des risques [1, 5, 9, 10]. Il est essentiel de savoir comment utiliser correctement la pompe à insuline pour prévenir et traiter les hypos [5, 9, 10].

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Sources :

  1. Jeffrey R. Unger, MD, Linda P. Fredrickson, MA, RN, CDE, A Primer on Intensive Diabetes Management and Insulin Pump Therapy, Primary Care Reports January 27, 1997. https://www.reliasmedia.com/articles/37290-a-primer-on-intensive-diabetesmanagement-and-insulin-pump-therapy
  2. Kalra S, Mukherjee JJ, Venkataraman S, Bantwal G, Shaikh S, Saboo B, Das AK, Ramachandran A. Hypoglycemia: The neglected complication. Indian J Endocrinol Metab. 2013 Sep;17(5):819-34. doi: 10.4103/2230-8210.117219. PMID: 24083163; PMCID: PMC3784865. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3784865/
  3. National Institute of Diabetes and Digestive and Kidney Diseases (NIDDK), Low Blood Glucose (Hypoglycaemia). Accessed August 2022. Available from: https://www.niddk.nih.gov/health-information/diabetes/overview/preventing-problems/low-blood-glucose-hypoglycemia
  4. Ghazanfar H, Rizvi SW, Khurram A, Orooj F, Qaiser I. Impact of insulin pump on quality of life of diabetic patients. Indian J Endocrinol Metab. 2016 Jul-Aug;20(4):506-11. doi: 10.4103/2230-8210.183472. PMID: 27366717; PMCID: PMC4911840. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC4911840/
  5. Potti LG, Haines ST. Continuous subcutaneous insulin infusion therapy: A primer on insulin pumps. J Am Pharm Assoc (2003). 2009 Jan-Feb;49(1):e1-13; quiz e14-7. doi: 10.1331/JAphA.2009.08122. PMID: 19196588. https://linkinghub.elsevier.com/retrieve/pii/S1544-3191(15)30945-6
  6. Vettoretti M, Facchinetti A. Combining continuous glucose monitoring and insulin pumps to automatically tune the basal insulin infusion in diabetes therapy: a review. Biomed Eng Online. 2019 Mar 29;18(1):37. doi: 10.1186/s12938-019-0658-x. PMID: 30922295; PMCID: PMC6440103. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC6440103/
  7. Edinburgh Centre for Endocrinology and Diabetes (ECED), Introduction to Insulin Pump Therapy. Accessed August 2022. Available from: https://static1.squarespace.com/static/53b1670ee4b0be242b013ed7/t/588e33b8ebbd1aab3fb79dd4/1485714366960/12_InsulinPumps_110117.pdf
  8. Franc S, Daoudi A, Pochat A, Petit MH, Randazzo C, Petit C, Duclos M, Penfornis A, Pussard E, Not D, Heyman E, Koukoui F, Simon C, Charpentier G. Insulin-based strategies to prevent hypoglycaemia during and after exercise in adult patients with type 1 diabetes on pump therapy: the DIABRASPORT randomized study. Diabetes Obes Metab. 2015 Dec;17(12):1150-7. doi: 10.1111/dom.12552. Epub 2015 Oct 8. PMID: 26264812; PMCID: PMC5057323. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC5057323/
  9. Richardson EA (2019) Insulin pump therapy: A guide for non-specialist staff. Journal of Diabetes Nursing 23: JDN054. https://diabetesonthenet.com/wp-content/uploads/pdf/dotn5680c712dd8c55f124ce8d143bcc5dae.pdf
  10. JDRF, Insulin pumps for treating type 1 diabetes. Accessed August 2022. Available from: https://jdrf.org.uk/information-support/treatments-technologies/insulin-pump-therapy/
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